Edgar Laurensot s’apprête à découvrir le monde des Élites. Junior 2e année en 2022, le sociétaire de l’OCC Cessonnais a réalisé une saison solide. “C’était une saison un peu meilleure que ce que j’avais imaginé, même si je n’ai pas gagné. J’ai plusieurs fois été en mesure de jouer la gagne mais je me suis raté dans les moments clefs sur des circonstances de course. J’ai manqué de réussite, parfois, et j’ai sans doute également fait des erreurs. Je pense au Bobet ou au Championnat de Bretagne, où j’ai été piégé par le collectif de Loudéac”, relate-t-il auprès de DirectVelo, au moment de revenir sur cet exercice annuel durant lequel il aura beaucoup appris. “J’ai progressé dans pas mal de domaines, notamment en montagne. L’année dernière, j’avais vraiment souffert sur la Classique des Alpes et cette année, j’ai fait 4e de la Classique des Pyrénées-Atlantiques. Je m’y suis vraiment surpris, c’était un bon test qui donne des idées pour la suite. J’ai pris de la caisse et de la confiance”.

Résident de Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine), tout près de Rennes, le Breton a terminé la saison 13e du Challenge Morphologics-DirectVelo. Grâce à sa régularité, plusieurs formations l’ont démarché ces derniers mois, avant qu’il ne choisisse finalement de rejoindre l’équipe Côtes d’Armor-Marie Morin-U pour 2023. “Jusqu’à présent, je me suis souvent débrouillé seul, en famille, car j’étais le seul Junior du club. Pour les déplacements, c’était souvent avec les proches. Par exemple, pour la Classique des Pyrénées-Atlantiques, je suis descendu en voiture avec mon père et on a dormi chez mon oncle. Ce sera un grand changement pour moi de pouvoir compter sur l’accompagnement et l’appui de tout un club comme celui-ci, j’ai hâte de commencer avec eux”. De plus, il bénéficiera du suivi de la future WordTeam Arkéa-Samsic (voir ici).

Étudiant en école d’ingénieur à Rennes, le voilà lancé dans de grandes études pour une durée de sept ans. “J’ai un cursus aménagé. C’est quand même dur mais je prends le rythme, je me débrouille”. Tâche désormais à lui de s’habituer également aux nouvelles charges d’entraînement pour sa première année en U23. Monté sur le vélo dès ses 5 ans, Edgar Laurensot se décrit comme “un coureur offensif, plutôt bon rouleur. J’en fais souvent beaucoup trop mais d’un autre côté, quand tu es le seul coureur de ton club, ce n’est pas facile à gérer”. Une équation à laquelle il n'aura donc désormais plus à faire face en 2023.