Gwen LECLAINCHE

Philippe Wagner Cycling

8e de l'étape à 42'' - 6e du général à 52''

« C’est parti vraiment vite, pendant 1h15 ça a fait la guerre pour être devant. Ça a fait mal à tout le monde, avant de se calmer quand l'échappée est sortie. Je savais que je n’étais pas le meilleur pour faire une décision dans la dernière bosse et je n’avais pas des grandes sensations alors je me suis dit que le mieux à faire était d’être actif. Je n’avais rien à perdre. J’ai essayé d’anticiper de loin en contre. Je craignais une attaque d’un grimpeur au pied de la dernière bosse. On y est allé chacun notre tour, ça crée une bonne dynamique de groupe. On n’avait rien à perdre.

Je n’ai pas des grandes sensations mais j’ai réussi à jouer ces deux premiers jours. C’est plutôt bien de faire deux Top 10. J’espèrais mieux hier (jeudi) mais le mec devant moi est tombé dans le dernier virage. J’ai dû faire un sprint départ arrêté, avec une cassure sur les premiers. Il y avait mieux à faire, le podium était jouable. Aujourd’hui (vendredi), j’ai été plutôt actif. L’échappée est allée au bout, derrière on a joué les places d’honneur. Je me suis accroché avec des mecs à 500 mètres de l’arrivée et après j’ai gardé ma place jusqu’à la ligne.

Je montre que je suis régulier et que je peux jouer au plus haut niveau. Il n’y a quand même pas à rougir quand je vois la liste des partants. Je prends la course au jour le jour. Des gars comme Jérémy Lecroq ou Kasper Saver ont bien bossé aujourd’hui. Clément Braz Afonso, Kylian Sénicourt et Antoine Debons sont forts dans les bosses. On a un groupe solide. On ira dans le sens du meilleur ».

G. LECLAINCHE

Axel LAURANCE

Alpecin-Deceuninck Development Team

24e de l'étape à 46'' - 4e du général à 46''

« Au début de course, ça attaquait, ça attaquait. C'était nerveux, on a dû batailler une bonne heure avec tout le monde. Après on a réussi à contrôler un peu le truc. On avait déjà laissé pas mal de forces, mais les gars ont fait un gros boulot. On a roulé toute la journée. Un peu avant le circuit, ça a accéléré fort. On s'est rendu compte que c'était très dur, je suivais les coups. Je me suis retrouvé tout seul au début du circuit, je devais faire des efforts moi-même. C'était un peu trop lactique pour moi, je n'ai pas forcément bossé ça depuis le début de saison, ça m'a fait un peu mal. J'ai senti que je n'étais pas super et que j'avais du mal à répondre. J'ai peut-être fait des erreurs à suivre des grosses attaques, je me suis mis dans le rouge. Ça a été compliqué, mais j'arrive à me battre à la fin pour limiter la casse avec le gros du groupe.

Au kilomètre on était en deux groupes, j'ai fait un sprint d'un kilomètre pour réduire l'écart au max. Il reste de belles journées, l'équipe a fait du boulot quand même, on s'est battu, on a appris. Ce n'est pas fini. Il y a encore de quoi faire. Les Classe 2 sont les plus dures à contrôler, tout le monde veut attaquer et on n'est que six par équipe. C'est dur à gérer.

Il n'y avait personne pour vraiment contrôler, donc ce n'était que des à-coups. C'est dur de revenir dans ces conditions, je me doutais qu'ils iraient au bout. Tu reviens un peu, mais ils reprennent de l'écart quand ça se pose. Je pense que ça reste très ouvert, les écarts ne sont pas si énormes. Demain sera important, les jambes devront être un peu mieux pour être vraiment devant ».

A. LAURANCE