Clément Berthet, presque la fête à la maison

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

La course à peine finie, monsieur le maire Pierre Contoz a été l’un des premiers à saluer l’un de ses administrés les plus célèbres. Pour la deuxième fois, Montfaucon, la commune de Clément Berthet, a accueilli l’arrivée de la Classic Grand Besançon Doubs (1.1). Mais à l’inverse de l’an dernier, la course est passée devant le pas de la porte de la maison du coureur d’AG2R Citroën, à un kilomètre de l'arrivée. “Ce n’était pas ma demande mais celle de ce monsieur”, explique le Jurassien d'origine, à DirectVelo, en recevant les félicitations de son maire.

Si les drapeaux concoctés par la FDJ ont inondé le bord des routes, Clément Berthet n’a pas manqué d'encouragements pendant les 169 kilomètres de course. “Ça fait plaisir. Il y avait du monde que je connaissais au bord des routes, c’est un super moment”. Dans la difficile montée finale, l’ancien vététiste a eu le temps de s’imaginer réaliser un gros coup devant un public qui semblait tout de même davantage acquis à la cause de Thibaut Pinot. “J’ai attaqué la bosse en étant bien positionné grâce à l’équipe. J’ai essayé de contrer Lenny Martinez après son premier démarrage mais ça n’a pas fait assez de sélection. Il m’a manqué un peu de jambes quand c’est parti juste après. J’ai peut-être fait l’erreur de partir un peu tôt”. Mais à chaud, il ne voulait pas refaire le film de sa montée. “C’est fait. Il faut se contenter de ça pour l’instant. On n’était pas venu pour faire 6e”, rappelle-t-il alors que Ben O’Connor, 2e l’an passé sur les hauteurs de Besançon, a été plus en retrait ce vendredi (voir classement).

TROIS JOURS À DOMICILE

Ces derniers jours, il n’avait pas abusé de la montée de la Malate à l’entraînement. “J’ai profité d’une série d’intensités à effectuer pour la faire dedans. De toute façon, je la connais très, très bien. Elle est vraiment difficile alors ce n’est pas évident de la monter tranquillement. Souvent quand je rentre chez moi, j’arrive de l’autre côté, par le plateau”, plaisante-t-il.

Le Franc-Comtois de 25 ans enchaîne ce week-end avec le Tour du Jura et le Tour du Doubs avec la même détermination. “Grand Besançon me tenait particulièrement à cœur, on n’arrive pas tous les jours dans son village mais je suis Jurassien et au Tour du Doubs, on sera sur des routes que je prends à l’entraînement. On va les aborder avec beaucoup d’envie. J’espère que la petite frustration d'aujourd’hui va nous servir pour rebondir ce week-end". En 2022, Ben O'Connor avait pris sa revanche en remportant le Tour du Jura.

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