Tom DONNENWIRTH

SCO Dijon-Team Materiel-velo.com

2e

« C’était une course de reprise après dix jours de coupure à la suite du Pays Roannais. J’ai bien enchaîné depuis le mois de mars. J’avais besoin de souffler et de préparer plus spécifiquement d’autres courses en montagne. Je sors de dix jours dans les Alpes. Je ne savais pas trop mon état de forme. J’ai laissé faire lors de toute la partie en ligne. J’étais dans les dernières positions du peloton et ce n’était pas plus mal parce que les routes étaient grandes. J’ai fait ce pari de laisser la bataille se dérouler. Si une échappée partait au bout, tant pis, si ça revenait, tant mieux pour moi. J’ai économisé pas mal de forces.

Je suis entré en action dans les 60 derniers kilomètres quand on est rentré sur le circuit final. Je voyais que dans les bosses, ça allait plutôt pas mal. J’ai fourni quelques efforts qui ont permis de me retrouver à l’avant. Après, on s’est isolé à cinq dans le final. Au début, j’essayais de ne pas trop en faire car je savais qu’on irait sûrement au bout. Il y avait des costauds devant. Après, j’ai bien compris qu’il fallait que je collabore pour ne pas qu’on s’éparpille et que je me retrouve piégé avec les deux équipes en supériorité (CC Étupes et Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme, NDLR). Je passais de bons relais car il ne fallait pas que ça revienne derrière.

J’avais encore un peu de fraîcheur sur la fin. Je sais que j’ai une bonne petite pointe de vitesse mais il m’en a manqué un peu. Malheureusement, je me suis fait dépasser dans les dix derniers mètres. C’est un peu frustrant de terminer encore 2e. J’aurais préféré lever les bras. Mais c’est rassurant quant à ma forme. C’était une belle course pour se remettre dans le bain. De belles échéances arrivent ».

T. DONNENWIRTH

Sten VAN GUCHT

Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme

3e - notre photo

« Ce n'était pas mon but de partir tout seul mais j'étais dans un groupe où on ne collaborait plus trop. Je ne suis pas dans le moment de ma carrière où le nombre de victoires compte le plus. Si je peux gagner tout seul au bout d'une échappée de 60 kilomètres sur un parcours qui ne s'y prête pas, ça vaut cinq victoires ! Si l'écart était monté à 1'40", je savais que c'était plié mais quand j'ai eu 1'20", ça a réattaqué. En plus, j'ai appris qu'il y avait un tour de plus que ce que je pensais.

Christian (Milesi, son directeur sportif, NDLR) est monté, on ne savait pas trop quoi faire. J'ai aussi déjà gagné des sprints sur des arrivées comme celle-là. Quand l'écart est descendu à 50", j'ai levé un peu le pied. J'ai choisi de ne pas mettre toutes les cartes dessus. Est-ce que je n'aurais pas dû ? Je ne sais pas. Je ne savais pas que Baptiste (Huyet) était derrière.

Une fois rejoint, j'avais toujours les jambes pour le sprint mais je l'ai mal géré, j'ai lancé d'un peu trop loin. Cependant, je n'ai pas de regrets, je me suis amusé. Même si je ne vais pas au bout, c'était quand même un petit numéro et ça fait toujours du bien pour la tête. On a le KBE (Kreiz Breizh Élites, NDLR) qui arrive et avant ça, Cours-la-Ville ce mardi. Je le dis en rigolant mais il s’agit de nos Mondiaux de l'été, c'est la plus belle Élite de l'été et il y a toujours du monde. Je ne l'ai jamais remportée et j’aimerais bien m’imposer une fois. Sur les trois fois où je fais 2e, il y a deux fois où c'était possible au sprint. Mais si je gagnais plus tard pour la quatrième fois de l’année en Classe 2 lors du KBE, ce serait exceptionnel pour un amateur ».

S. VAN GUCHT