Le « cauchemar » de Charlotte Kool et du Team dsm

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Décidément, la formation dsm-firmenich n’arrive (pour l’instant ?) pas à trouver la clef sur ce Tour de France Femmes. L’épreuve avait mal débuté avec la contre-performance de la leader de l’équipe, Juliette Labous, lors de l’étape inaugurale. La Franc-Comtoise avait alors perdu une quarantaine de secondes sur toutes ses adversaires principales après avoir craqué dans la Côte de Durtol. 48h plus tard, Charlotte Kool avait une occasion de livrer un premier duel avec Lorena Wiebes mais la sprinteuse néerlandaise, enfermée dans la dernière ligne droite de Montignac-Lascaux (Dordogne), s’est contentée d’une très décevante 7e place. Depuis, les attaquantes ont pris leur part du gâteau et l’étape de ce vendredi, tracée entre Albi (Tarn) et Blagnac (Haute-Garonne), devait être la dernière occasion pour Charlotte Kool de décrocher une victoire sur les routes du Tour. Encore raté. 

Pourtant, la sprinteuse de 24 ans a bel et bien été la plus rapide du peloton cette fois-ci. Mais pour la troisième fois de la semaine, l’échappée est allée au bout. D’un souffle, la Danoise Emma Norsgaard (Movistar) a résisté au peloton (lire ici). “C’est un cauchemar… Gagner le sprint du peloton en échouant si près de l’échappée, de la victoire… C’est un vrai cauchemar”, insistait celle qui termine 2e de l’étape juste après avoir coupé la ligne, au moment de rejoindre la zone des bus. “Je me sentais forte, les filles m’ont super bien emmenée. J’avais les choses en main. Mais je fais 2…”.

Léa Curinier, coéquipière de Charlotte Kool, était elle aussi très déçue après l’arrivée. “On a tout donné… C’est dommage car Charlotte gagne largement le sprint du peloton. De base on voulait une petite échappée que l’on puisse contrôler mais on n’a pas réussi à le faire, c’est comme ça…”, regrettait l’Ardéchoise auprès de DirectVelo juste après l’arrivée. Mais comment expliquer que le peloton se soit encore loupé ? “La chasse était plutôt bonne, je trouve, mais les filles de devant étaient simplement très fortes”, considère Charlotte Kool. “On a peut-être un peu trop joué avec l’échappée devant et on manquait peut-être aussi de fraîcheur”, analyse pour sa part Léa Curinier. Du côté du staff de l’équipe dsm-firmenich et notamment de Kelvin Dekker, on évoque "une déception". Charlotte Kool ne gagnera donc très probablement pas d’étape sur ce Tour de France. Charge désormais à Juliette Labous d’embellir le bilan de sa formation en réalisant un gros week-end sur les pentes du Tourmalet puis lors du chrono de Pau. 

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Léa CURINIER
Portrait de Charlotte KOOL