Classé 3e du Tour du Val d’Aoste (2.2U) ainsi que 10e du Tour Sibiu (2.1) et de la Course de la Paix cette saison, Isaac Del Toro compte de solides références pour son premier Tour de l’Avenir. “Je suis rassuré de savoir que j’arrive en forme. C’est un sentiment très spécial d’être ici. J’essaierai de me montrer, j’ai de beaux objectifs“, déclare au micro de DirectVelo le Mexicain de 19 ans qui n’avait pas pu participer à la précédente édition en raison d’une fracture du fémur (lire ici). “J’étais tombé à l’entraînement après le Tour du Val d’Aoste et ça m’a couté cher. Je m’étais préparé pour, je ne prétendais pas pouvoir gagner mais je voulais apprendre. Mais c’est ainsi avec les accidents“.

L’habituel pensionnaire d’A.R. Monex est originaire d’Ensanada, une ville de l’État de la Basse Californie, au nord du Mexique et proche de la frontière avec les États-Unis. “Mon père faisait du vélo les week-ends. Le niveau est assez bas dans mon pays mais il faisait des courses. C’est pour ça que nous avons commencé le cyclisme avec mon frère, même s’il a arrêté depuis quelques années. À l’inverse, j’ai voulu devenir professionnel. J’ai fait d’autres sports avant comme de la natation, du football, du karaté et du taekwondo mais quand je me suis mis au vélo, ça m’a tout de suite plu“.

Isaac Del Toro est plus à l’aise lorsque la route s’élève. “J’aime tous les domaines du cyclisme mais il faut prendre beaucoup de risques pour faire les sprints. Je sens que je pourrais les faire mais ça ne m’apporterait pas beaucoup. Je préfère donc quand même la montagne. Il me tarde aussi d’être à samedi avec l’étape contre-la-montre (en montée, NDLR), j’espère me sentir bien“. 36e actuellement du classement général du Tour de l’Avenir à 6" du maillot jaune (voir ici) avant le chrono par équipes ce mardi, il est passé à travers les différents écueils lors des deux premières étapes. “Je vais essayer de faire du mieux possible, je veux me faire plaisir. Si j’arrive à terminer l’épreuve sans tomber, ce sera déjà une victoire“.