Lotte Kopecky : « La saison écoulée ne peut pas devenir la norme »
Sentiment partagé pour Lotte Kopecky après le Championnat d'Europe. Sur le circuit tracé sur le site du VAM-berg ce samedi, la Championne du Monde n'a pu s'offrir qu'une médaille de bronze. "Je préférais gagner évidemment mais vu le scénario de course, je peux être contente. Et puis, le podium est toujours beau", relativise-t-elle en zone mixte.
Le dernier tour s'est avéré décisif. La Néerlandaise Mischa Bredewold a placé une accélération, sans que personne ne réagisse derrière. Elle a pu résister pour s'imposer en solitaire. "Le vent n'est monté que dans les deux derniers tours. Les Néerlandaises en ont profité pour durcir la course, précise la Championne de Belgique. Mischa (Bredewold) a attaqué au meilleur des moments. Quand elle est partie, je pense que je n'avais pas d'autre choix que de ne pas bouger. Peut-être fallait-il réagir mais ensuite, une autre Néerlandaise aurait attaqué... L'histoire aurait été la même".
« PAS UN DRAME » D’ÊTRE BATTUE POUR LA 2E PLACE
Lotte Kopecky envisageait tout de même un retour du groupe des favorites. "Une autre nation pouvait rouler derrière elle mais ça ne s'est pas produit. Je n'ai jamais pensé faire le bond seule, Mischa était très forte". Elle s'est donc rapidement concentrée sur la médaille d'argent. "J'ai décidé de m'économiser en vue d'un sprint pour la 2e place. J'ai finalement été battue par Lorena Wiebes sur la ligne mais ce n'est pas un drame. Ce sprint lui correspondait tout à fait". La Belge ne cherche aucune excuse et tient à remercier son équipe. "C'était une bonne course de la sélection nationale. Mes coéquipières étaient là où elles devaient se trouver et elles ont fait le maximum. J'en suis très fière".
Fière comme la saison qu'elle vient d'accomplir : seize victoires (classements généraux compris) dont le Tour des Flandres, triplement médaillée lors des Mondiaux de Glasgow, maillot vert et 2e du Tour de France, Lotte Kopecky admet qu'elle est contente de voir arriver les vacances. "J'avais dit l'an dernier qu'il serait difficile de faire mieux, mais je vais encore le dire. La saison écoulée ne peut pas devenir la norme. Nous devons nous rendre compte que c'était exceptionnel, mais aussi long et épuisant".