Amandine Fouquenet a assommé ses adversaires d’emblée, ce samedi, lors de la première manche de la Coupe de France Elites Femmes. Sur le circuit de Quelneuc (Morbihan), la Bretonne a repoussé sa première rivale à près d’une demi-minute dès la fin du premier tour. Avant de gérer ensuite son effort jusqu’au bout pour l’emporter aisément sur la ligne (voir classement). “Techniquement, je ne me sentais pas trop mal. J’ai pris de l’avance dans ces parties-là alors je tentais de gérer dans les parties physiques car il y aura encore une course demain (dimanche)”.

Déçue de sa reprise alsacienne à Brumath (8e) mais bien plus en jambes le week-end suivant à Steinmaur, en Suisse, elle s’est cette fois-ci pleinement rassurée. “Les manches de Coupe de France, ça dépend des filles qui sont au départ mais c’est l’occasion de travailler et de se rassurer. C’est toujours un honneur de pouvoir y participer et c’est génial de gagner ici”, synthétise pour DirectVelo celle qui rêve désormais de réaliser le doublé ce dimanche, comme elle l’avait déjà fait sur ce circuit de Quelneuc il y a deux ans. “J’aime bien quand c’est sec ou très boueux. Pas trop l’entre-deux (sourire). On verra demain car ça risque de bien sécher”.

UNE DOULEUR PHYSIQUE DEPUIS PLOUAY

Cette année, la sociétaire de l’équipe Arkéa va disputer plusieurs rendez-vous majeurs non loin de la maison, avec un Championnat d’Europe à Pontchâteau (Loire-Atlantique) et un Championnat de France, bien plus tard dans la saison, à Camors (Morbihan). Entre-temps, elle n’a pas prévu de se rendre à Albi (Tarn) pour le deuxième week-end de Coupe de France mais elle ira sûrement à Flamanville (Manche). “J’ai hâte d’être au Championnat de France à Camors. J’aurai des supporters là-bas. Il ne faudra pas se louper mais ne pas y aller avec trop de pression non plus”, imagine-t-elle d’ores-et-déjà.

D’ici-là, elle enchaînera les manches de Coupe du Monde. “Je n’ai plus tout le calendrier en tête mais j’en ferai un bon nombre”. Reste tout de même un point à éclaircir et non des moindres : celui d’un problème physique à l’aine qui la perturbe depuis sa chute à Plouay, cet été. “J’ai toujours une petite douleur et il va falloir que je m’en occupe car je n’ai pas envie de traîner ça trop longtemps”.