Mathieu Burgaudeau retrouve l’Étoile de Bessèges, où il avait terminé 5e il y a deux ans. “Les étapes sont assez punchy, ça me correspond. Il y a un beau contre-la-montre le dernier jour. Je pense que je peux faire un bon classement général, j’ai envie de me tester. C’est un premier point de passage intéressant. Les courses de quatre-cinq jours sont dans mes cordes. J’ai mes repères, je sais comment il faut faire pour essayer d’aller faire un bon résultat“, confie au micro de DirectVelo le sociétaire de TotalEnergies, qui est allé se préparer au Rwanda en ce mois de janvier, pendant 18 jours, avec cinq coéquipiers.

L’athlète de 25 ans reste sur un goût d’inachevé concernant l’année dernière après avoir terminé trois fois 2e sur de gros rendez-vous, et s’être fracturé la clavicule à l’entraînement fin septembre. “Après Plouay, la forme ne s’était pas arrêtée. J’avais une super fin de saison à réaliser. J’étais très frustré de ne pas avoir saisi les dernières occasions“. Il espère retrouver le chemin de la victoire, deux ans après sa victoire d’étape à Paris-Nice. “J’ai eu pas mal de 2e places pour diverses raisons. Ça se joue parfois sur des détails, le sport de haut niveau est parfois intraitable. J’ai analysé tout ça, j’en ressors encore un peu plus grandi“.

« JE ME SUIS TOUJOURS MIS BEAUCOUP DE PRESSION »

Avec le départ de Peter Sagan, Mathieu Burgaudeau sera encore un peu plus la figure de proue de la formation vendéenne. “L’équipe attend beaucoup plus de moi. J’ai des responsabilités à tenir. Faire des résultats en fait partie. J’ai des coéquipiers qui sont à fond derrière moi, je dois respecter tout leur boulot. Ça me motive, c’est déjà ma sixième année dans l’équipe. C’est normal d’avoir plus d’attentes. Tous les ans, je franchis des petits caps. J’espère que ça va continuer et que je vais pouvoir atteindre les objectifs“.

Après l’Étoile de Bessèges, Mathieu Burgaudeau sera présent à la Classic du Var, au Tour des Alpes-Maritimes et du Var ainsi qu’aux Boucles Drôme-Ardèche. “J’aimerais bien marcher tout le mois de février“. Avant d’arriver à ses deux grands rendez-vous de la première partie de saison, Paris-Nice et les Classiques ardennaises. “L’objectif est d’y arriver à un pic de forme. Je veux aller chercher les meilleures performances possibles, je ne me mets pas de barrières". Avec de la pression, inévitable. "Je me suis toujours mis beaucoup de pression, je n’ai pas besoin qu’on m’en mette“.