Félix GALL

Decathlon AG2R La Mondiale

4e - notre photo

« Je suis très content car la forme est là et les jambes aussi. (Mattias) Skjelmose a mis une vraie attaque de puncheur à 25 kilomètres de l’arrivée. J’ai préféré lisser mon effort pour me rapprocher au maximum d’eux et j’ai pu revenir (sur Juan Ayuso et Mattias Skjelmose, NDLR). J’étais dans le rouge dans la longue montée, j’ai presque lâché mais heureusement j’ai pu basculer en haut avec les leaders.

Pour le sprint, je savais que je n'étais pas le plus lent mais pas le plus rapide non plus. Je savais que si je voulais gagner je devais essayer quelque chose. J’ai essayé d’attaquer dans la dernière bosse mais c’était trop court pour distancer quiconque mais j’ai quand même essayé en donnant tout ce que je pouvais. Toutes les attaques ont fait très mal, que ce soit les miennes ou celles des autres. À un moment j’ai regardé le visage de Skjelmose, ça donnait l’impression qu’il était à la limite mais je n’y croyais pas même si au final il l’était vraiment. J’ai tout tenté et je ne pense pas que je pouvais faire mieux. C’est quand même décevant de finir 4e sur un groupe de quatre, mais c’est un bon début quand même ».

F. GALL

Maxim VAN GILS

Lotto-Dstny

5e

« On est revenus tout près mais à vrai dire, je n’ai jamais eu le temps de les apercevoir, hormis dans la dernière ligne droite. Je n’ai pas eu le temps d’y croire. Quand j’ai lancé le sprint, j’ai vu qu’ils étaient là… C’est dommage, au final, car si on avait fait la descente à fond… Même dans la montée, ça s’est beaucoup regardé et je suis sûr qu’avec une meilleure entente, on aurait pu jouer. Sauf que tout le monde se regardait, puis s’attaquait. On ne peut pas espérer rentrer en courant comme ça. De mon côté, j’ai simplement essayé de suivre dans le groupe. Lorsque les quatre meilleurs sont sortis, je n’avais simplement pas les jambes pour y aller. Je ne suis pas encore en excellente condition. En plus, j’ai commis quelques erreurs de braquet, je me suis retrouvé sur le petit plateau à un moment où ce n’était pas opportun. Il y a encore des choses à améliorer mais ce n’est pas si mal. Reste à voir ce qu’il sera possible de faire demain. »

M. VAN GILS