Une célébration anticipée qui coûte cher pour Clément Le Boetez

Crédit photo Nicolas Berriegts - DirectVelo

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C’est la boulette pour Clément Le Boetez. Le coureur de Charvieu-Chavagneux IC avait course gagnée au Grand Prix d’Is-sur-Tille. Jusqu’aux dix derniers mètres, personne ne semblait pouvoir le remonter dans le sprint en comité réduit. Mais pourtant, le coureur de 24 ans a célébré trop tôt, et a vu Emmanuel Houcou le sauter sur la ligne, à sa droite (voir classement). "Je suis déçu de moi. Je n'ai pas trop de mots. Je suis déçu d'avoir célébré trop tôt. Au moins j'apprendrai de mon erreur, je ne le referai plus", promet-il.

Tout de suite, alors que son adversaire de l’AVC Aix-en-Provence laissait éclater sa joie, Clément Le Boetez a compris et a baissé la tête. "J'ai vu qu'il m'avait passé avec plus de vitesse. Avec ce dos d'âne j'ai célébré trop tôt, j’ai voulu le faire dix mètres avant la ligne". Son sprint s’était en plus parfaitement déroulé. "L'équipe m'a placé, j'étais dans la roue de Dijon au dernier kilomètre. Je sors 2e du dernier virage et j'ai lancé. J'avais course gagnée", peste celui qui a terminé 3e de la première manche de Coupe de France N1, au Tour des 4B Sud-Charente, et qui avait bien du mal à cacher sa déception à la descente du podium protocolaire.

« UN MOMENT IMPORTANT »

Auparavant, la N1 au maillot rose avait fait le nécessaire pour ne pas passer à côté de sa course, et ajouter à nouveau le Grand Prix d’Is-sur-Tille à son tableau de chasse, après la victoire de Clément Carisey l’an passé. Car une échappée fleuve a réussi à prendre quasiment une minute de marge, et ce sans aucun coureur de Charvieu-Chavagneux à son bord. "On a vite pris la poursuite en main. On est revenu en un tour en faisant un coup de force dans la bosse. On a réussi à bien rétablir la situation. Mais ce n'était pas du tout sûr qu'on ait une arrivée au sprint".

C’est à la cloche que la décision a été prise. "On a dit que j'allais faire le sprint, car avant ça c'était moins sûr, c'était un circuit assez dur. Je ne pense pas qu'on arrive à beaucoup". Clément Le Boetez préfèrera sans doute oublier le dénouement et retenir qu’il était peut-être le plus fort dans l’emballage final. "Sur les courses où ça me convient j'arrive à jouer devant. J'ai enchainé Saint-Etienne, Vougy et le Charollais, ce n'était pas des courses pour mon profil". Il espère maintenant débloquer réellement son compteur, après avoir gagné trois fois l’an passé. "Je suis quand même en forme. C'est bien pour le mois d'avril qui est assez chargé avec les trois manches de Coupe de France. Ça va être un moment important". Avec l’envie de mettre son erreur de ce dimanche de côté.

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