Encore 3e à Roubaix, Robin Orins a tout tenté

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Robin Orins n'avait pas le choix. Pour espérer remporter Paris-Roubaix Espoirs, le sociétaire de Lotto-Dstny devait s'isoler en tête de course. "Je savais que je n'étais pas le plus rapide", reconnaît-il auprès de DirectVelo. Alors il a tenté à plusieurs reprises. “Je me suis toujours bien positionné à l'entame des secteurs pavés. Je me suis retrouvé dans le premier groupe d'une trentaine de coureurs sans coéquipier, c’était dommage. Du coup, j'ai essayé de faire le forcing à Camphin-en-Pévèle comme c'était prévu avec l'équipe". Une tactique payante. "Cela a bien marché, mais (Robert) Donaldson et (Tim-Torn) Teutenberg étaient dans ma roue. Je me suis dit à ce moment-là qu'il fallait de nouveau essayer. Je pensais encore partir sur une portion en faux-plat montant, mais le vent n'était pas favorable".

Le Belge de 22 ans a encore tenté dans les ultimes hectomètres mais a dû s’incliner face à Tim-Torn Teutenberg et Robert Donaldson (voir classement). “Avant l'entrée dans le vélodrome, j'ai encore essayé mais on roulait déjà beaucoup trop vite à ce moment-là. Je voulais les surprendre en tentant le tout pour le tout sur le vélodrome, mais ça n'a pas suffi. Les 150 derniers mètres étaient de trop“. Il avait déjà terminé 3e l’an passé sur l’Enfer du Nord (lire ici). “Ce résultat est une confirmation de mes saisons précédentes. Je peux briller sur les Classiques Espoirs. Mais je ne peux pas être satisfait à 100 %., c’est dommage de ne pas en claquer une“.

Robin Orins aura encore l’occasion de se distinguer sur deux belles Classiques ces deux prochains week-end, Liège-Bastogne-Liège U23 et Gand-Wevelgem/Kattekoers-Ieper. “La condition est là, j’espère que je serai au rendez-vous“.



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