Cette fois-ci, Rayan Boulahoite tient sa victoire. 3e de la Gainsbarre en Coupe de France au mois d'avril, encore 3e samedi dans la 2e étape de l'Essor Breton, le sociétaire du Vendée U a attendu la... 3e étape de l'Essor pour enfin lever les bras. "J'ai de bonnes jambes, c'était dommage de ne pas en profiter", déclare-t-il, soulagé, auprès de DirectVelo.

Pour jouer la victoire, le coureur de 20 ans a su faire preuve d'initiative, à 60 kilomètres de l'arrivée au moment où Antoine Berger (SCO Dijon-Team materiel-velo.com) et Kylian Senicourt (VC Rouen 76) ouvraient la route. "Dans cette partie où il y avait beaucoup de bosses, j'ai décidé d'attaquer, je me suis fait reprendre par trois costauds (Tom Mainguenaud, Ilan Larmet et Jonas Geens)", raconte-t-il. Une fois réunis, les six coureurs s'entendent comme larrons en foire. "Je pensais qu'on pouvait jouer la victoire au sprint.Il y avait une bonne entente". C'est donc à l'emballage que s'est jouée la victoire d'étape. "J'ai lancé le sprint au bon moment. Ilan Larmet est parti de loin, j'ai sauté dans sa roue. J'ai fait preuve d'une bonne tactique pour gagner aujourd'hui".

Son objectif est déjà atteint. "Je venais pour une étape", assure-t-il, mais l'Essor Breton de Rayan Boulahoite n'est pas fini. "Je suis dans le coup pour le général", puisqu'il est dans le même temps que le nouveau maillot blanc, Tom Mainguenaud. "Le plus important, ça va être de faire une belle course demain avec l'équipe. On n'a rien à perdre. Nous n'avons pas le poids de la course sans le maillot. C'est mieux d'être dans la position du chasseur que du chassé. Notre course est déjà réussie mais si on peut gagner le général, on ne se gênera pas". Dans le clan du Vendée U, on pense aussi aux objectifs un peu plus lointains. "Le Championnat de France est un gros objectif. C'est une course qui nous tient à cœur et je serai un appui pour l'équipe".