Kenny Elissonde a été le dernier à accompagner Guillaume Martin, ce lundi, lors de la deuxième étape de Critérium du Dauphiné jugée au sommet du col de la Loge. "Ça s’est bien passé. Notre objectif est d’entourer Guillaume. Pour le moment, il est dans les temps. La mission a été accomplie. Le but est qu’il arrive dans la montagne en n’ayant pas perdu de temps mais les premières étapes sont toujours piégeuses", confie au micro de DirectVelo le sociétaire de Cofidis, qui l’a déjà épaulé lors d’une autre course par étapes, le Tour de Catalogne. 

Les pensionnaires de Cofidis n’ont pas encore été présents dans une échappée lors de ce Critérium du Dauphiné. “On aurait bien aimé figurer devant lors des deux premières journées. On verra d'ici la fin de la semaine“. Peut-être lors de la seconde partie de la course, après le contre-la-montre tracé ce mercredi entre Saint-Germain-Laval et Neulise. “Ce sera l’épreuve de vérité avec plus de 34 kilomètres. Certains favoris disent qu’ils ne sont pas forcément prêts, on en saura plus après le chrono. C’est très homogène pour le moment, tous les bons équipiers sont présents. Jonas Vingegaard n’est pas là, mais Matteo Jorgenson assure bien pour la Visma".

Cet exercice chronométré sera aussi bien sûr important pour son leader Guillaume Martin et pour la stratégie future de Cofidis. "S’il perd du temps, il aura peut-être un peu de liberté. Il aime bien les courses de mouvement. On verra s’il préfère avoir des mecs devant pour tenter quelque chose derrière", répond Kenny Elissonde quand on lui demande s'il aura lui même la liberté de partir de loin. "Un très gros week-end nous attend. En fin de semaine, ce sera une course d’usure, il y aura des opportunités“.