Lucas Van Gils, grimpeur du plat pays

Crédit photo Robert Gachet - DirectVelo

Crédit photo Robert Gachet - DirectVelo

Il n’aura pas réussi à s’imposer sur la Classique des Alpes Juniors, comme l’avait fait en 2017 son homonyme Maxim Van Gils, mais Lucas Van Gils avait quand même le sourire samedi dernier après avoir terminé à la 7e place de l’épreuve internationale Juniors (voir classement). “Je suis très content, je n’y crois pas. C’est vraiment plaisant de finir 7e”, appréciait à l’arrivée le coureur qui défendait les couleurs de Cycling Vlaanderen, formation qui a remporté le classement par équipes.

Pour le Belge, il était impossible de suivre Paul Seixas quand le futur vainqueur a choisi d'accélérer dans le col du Mont Tournier. “C’était incroyable comme il allait vite”. De son côté, le Flamand a eu du mal à tenir les roues dans la descente du Mont du Chat. “Je ne suis pas très bon dans ce domaine, mais j’ai pu revenir sur un petit groupe dans les derniers kilomètres”. Et il a même pu ressortir dans le final et arriver quelques secondes avant le groupe de sept concurrents qui s’est joué la 8e place. Le Junior 2e année a obtenu à cette occasion son meilleur résultat sur une épreuve UCI (voir sa fiche DirectVelo).

Lucas Van Gils se définit comme “un grimpeur et aussi un rouleur de contre-la-montre”, lui qui est originaire de la province d’Anvers, dans le Nord de la Belgique, "où tout est plat sans aucune montée". C’est en Wallonie, où le terrain est bien plus escarpé, qu’il a fixé son prochain gros objectif. “Il y aura la course de Côtes d'Herbeumont le 2 juillet. J’espère être bon sur cette course. Je suis content de ma saison jusqu’à maintenant, j’aimerais regagner une course d’ici la fin de la saison”. Avant peut-être de prendre le départ de l’Ain Bugey Valromey Tour, à condition de trouver une formation d'ici-là. “Mon équipe n’est pas engagée là-bas mais j’espère prendre le départ avec une autre structure”. L’appel est lancé.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Lucas VAN GILS