Maxime Jarnet : « On remet l’église au milieu du village »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Maxime Jarnet a montré qui était le patron sur la deuxième étape du Tour du Beaujolais. Rapidement à l’avant de cette demi-étape de 64 kilomètres, le coureur de Van Rysel-Roubaix, la seule formation professionnelle sur le Tour du Beaujolais, a dominé Titouan Margueritat (Team Atria-Montluçon Cyclisme) dans un sprint à deux, pour lever les bras à Jullié (Rhône). Une victoire qui compte pour lui et son équipe, alors qu’ils se sont fait chahuter sur l’étape de vendredi. “Qu’on soit en amateur ou en professionnel, ça ne change rien, une course gagnée, c’est une course gagnée. D’autant plus que, sûrement à juste titre, certains n’ont pas été très tendres avec nous hier. Alors aujourd’hui, on remet l’église au milieu du village”.

À l’avant, en compagnie de six coureurs, dès le kilomètre 15, Maxime Jarnet a vite compris que cette échappée serait sûrement la bonne. “L’étape était courte, une fois partie, j’ai tout de suite compris qu’on pouvait aller loin, et jouer la gagne. Il fallait courir intelligemment et sans être à contre-temps. Les mecs avec moi étaient solides, on s’est bien entendus”. Une première sélection va ensuite s’opérer dans l’échappée, et à 14 kilomètres, ils ne sont plus que trois en tête, Maxime Jarnet, Titouan Margueritat et Rémi Arsac (EC Saint-Etienne Loire). Dans le dernier tour de circuit, Maxime Jarnet se débarrasse du coureur stéphanois, mais ne parvient pas à décrocher le récent Champion Auvergne-Rhône-Alpes, c’est donc au sprint que la victoire va se jouer. “Titouan Margueritat était très fort et m’a fait mal quand on est sortis à deux dans le dernier tour. Au sprint, j’étais confiant, mais je pense que c’était 50/50, il a une très bonne giclette. Quand il a lancé, j’ai vu que je pouvais mettre une dent de plus et ça l’a fait”.

L'Aindinois est en revanche loin au classement général puisqu’il a perdu 1 minute 24 lors de la première étape. Pas un motif de préoccupation pour lui. “Je n’ai pas regardé où je me situais au général, je prends chaque étape comme une course d’un jour. Mais il reste deux étapes, cet après-midi et demain qui seront très dures. Je pense que même en ayant 1 minute 30 ou 2 minutes de retard, rien n’est fait”. Et sur ces deux étapes, Maxime Jarnet pourrait encore taper du poing sur la table.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Maxime JARNET