Yannick MARTINEZ

Team Atria-Montluçon Cyclisme

5e de l'étape

« Je devais attendre le sprint mais j'avais vraiment de bonnes sensations cet après-midi alors que ce matin, je n'étais pas bien. Je n'ai pas bougé avant d'attaquer dans une côte que je connais, à dix bornes de chez moi. J'ai vu que le peloton faisait rideau et j'ai attaqué sur la gauche. Je suis rentré sur le petit groupe et on s'est tout de suite bien entendu. Je savais qu'on allait prendre beaucoup d'avance sur le faux-plat descendant.

Le peloton est revenu à 20-30" quand on a pris vent de face. J'ai pensé que ça allait être difficile mais tout le monde a fait sa part de boulot et ça s'est fait sur le circuit. Mattis Lebeau a attaqué assez puissamment. Je pensais que d'autres équipes allaient se sacrifier pour aller le chercher. Mais ça ne s'est pas trop entendu et il ne restait plus que trois kilomètres. Je n'ai pas de regrets.

Ça m'a fait plaisir de faire un bon résultat aujourd'hui. Je ne quitte pas le TNM sans n'avoir rien fait. Il reste encore demain et avec le Team Atria, on a fait tous les jours de bons résultats. Pour une équipe de N2, on s'en tire bien tous les week-ends ».

Y. MARTINEZ

Victor LOULERGUE

Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme

8e de l'étape

« C’est parti assez tôt, après une vingtaine de kilomètres. On était un beau groupe d’une dizaine. On a creusé un peu l’écart directement et c’est revenu sur la fin lorsque l’on a repris le vent défavorable et ça rentre sur la ligne ou presque. Hier, on a fait une course où on était trois à être présents, mais on a manqué de vista et le bon coup. On avait à cœur de se rattraper. On a fait un bon chrono ce matin, je suis vraiment content du mien.

Quand j’ai vu le coup partir et que derrière ça commençait à faire rideau, je me suis dit « pourquoi pas ». Quand l’écart est monté, je me suis retrouvé leader virtuel donc ça pouvait être pas mal. On voulait être offensif, c’est sorti un peu avant la partie la plus dure du parcours. On était trois de l’équipe devant (avec Maarten Van Asbroeck et Hugo Millet, NDLR), donc forcément on nous regardait. On a essayé de garder la bonne entente à l’avant pour aller le plus loin possible. Maarten (Van Asbroeck) a tenté à un tour de l’arrivée, il croyait que c’était l’arrivée. Il se fait reprendre par Lebeau qui va gagner derrière. On aurait aimé reprendre du temps aujourd’hui, demain ça va être difficile avec Roubaix qui va contrôler, mais on essaiera ».

V. LOULERGUE

Samuel LEROUX

Van Rysel-Roubaix

Leader du classement général

« Au début, ce n’était pas évident avec toutes les attaques. Au km 20, un groupe de treize est sorti, c’était un peu trop, mais le plus dangereux était à 1’20" (Victor Loulergue, NDLR). Les équipiers ont été solides. Ils ont bien roulé. Ensuite, Aix est venu nous aider, l’écart a diminué à 40 secondes à 25 kilomètres de l’arrivée et les équipes de sprinteurs sont venues nous aider. Je ne cherchais pas la victoire d’étape, je veux juste garder la tête du général. C’est une belle journée. Je ne voulais prendre aucun risque avant le Championnat de France. Je n’ai que le général en tête. Il ne fallait pas laisser trop d’avance, les équipiers ont vraiment été solides et ont très bien géré. Demain, l’étape est plate, il faudra voir le vent. L’équipe a prouvé que l’on pouvait gérer un peloton. On va essayer de contrôler la course ».

S. LEROUX