Samuel Leroux a la santé en ce moment. Sur le Championnat de France qui se déroulait ce dimanche à Saint-Martin-de-Landelles, le coureur de Van Rysel-Roubaix a décroché une belle 10e place (voir classement), au bout de l’effort. “Je suis mort… Au début, je n’étais pas sûr de mes sensations. Ça roulait bizarrement, c’était un rouleau compresseur, confie-t-il à DirectVelo, une fois la ligne franchie et le souffle retrouvé. Le premier coup de vis m’a fait mal et ensuite, c’était une course comme j’aime, par élimination. C’est là où je suis fort. Je me suis accroché comme je pouvais et j’ai fait mon sprint à l’arrache. Je voulais vraiment ce Top 10”.

Mission accomplie donc pour le coureur de 29 ans, qui confirme sa bonne semaine passée en Normandie. “Je suis content, ça valide mon beau Championnat de France. 10e sur la course en ligne et 7e du contre-la-montre, c’est pas mal pour un coureur de Continental”. Ces bonnes prestations, elles sont aussi dans la continuité de sa saison 2024, qui est un grand crû pour le moment. En effet, Samuel Leroux a étoffé son palmarès cette année, en remportant une étape sur l’Étoile de Bessèges, l’Omloop van het Waasland, et le chrono du Tour du Nivernais Morvan, accompagné du classement général.

« MES PLUS BELLES ANNÉES »

Ces succès, combinés aux nombreuses places d’honneur qu’il a obtenues, alimentent les envies et les espoirs d’accéder au niveau supérieur pour l’année prochaine. “J’ai encore prouvé que je pouvais courir plus haut, mais ce n’est pas moi qui décide. Je sens que c’est l’année où jamais, j’arrive dans la forme de ma vie. Les deux-trois années qui arrivent vont être mes plus belles années, il faut que j’en profite et j’espère que j’aurai un contrat au dessus”.

Et pour finir de convaincre une ProTeam, voir une WorldTeam, Samuel Leroux pense à la suite, avec l’envie de ne pas s’arrêter en si bon chemin. “Je vais me reposer un peu puis j’irai sur le Tour Poitou-Charentes, c’est un bel objectif avec le chrono. Et en fin de saison, je pense au Grand Prix d'Isbergues et les courses comme ça. Il y a encore de quoi faire…”. Et nul doute qu’il saura de nouveau tirer son épingle du jeu.