Mission doublement accomplie et journée parfaite pour le Vendée U. Après le succès inaugural du Britannique Adam Mitchell ce midi (lire ici), le collectif vendéen a remporté, en favori, le contre-la-montre par équipes du Tour du Piémont Pyrénéen, quelques heures plus tard (voir classement). “On est venu ici pour le général et pour ce chrono mais ça s’était déjà très bien passé ce matin avec la victoire d’Adam. On savait que l’on pouvait faire un gros truc sur ce chrono avec une grosse équipe. C’était un chrono pour nous, d’autant que l’on a beaucoup de mecs qui passent bien les bosses”, rappelle Clément Sanchez après coup, pour DirectVelo, au pied du podium protocolaire.

Sur ce circuit de 21 km tracé autour de Mont, dans les Pyrénées-Atlantiques, comme ce matin, les Vendéens n’ont laissé aucune chance à la concurrence, repoussant leurs dauphins à 30 secondes. “On a bien géré. On avait établi un ordre clair lors des deux reconnaissances, ça nous a permis d’avoir de bons repères. On a su passer les relais aux bons moments et ça l’a fait”. Sans temps intermédiaire, impossible de savoir ce qu’il en était vis-à-vis de la concurrence, pendant l’effort. Mais Clément Sanchez et ses coéquipiers avaient d’autres repères. “On savait qu’il fallait tourner à 46-47 km/h de moyenne pour gagner”. Ils ont finalement frôlé les 48, à 47,980 km/h.

« C’EST DANS NOTRE ADN »

Directeur sportif de la réserve du Team TotalEnergies ce week-end en Occitanie, Steven Laurent avait évidemment le sourire après la course. “On avait à cœur de frapper un grand coup sur le chrono. Cette discipline, c’est dans notre ADN”. Si ce chrono était sur le papier la principale chance de victoire de la semaine pour le collectif, la cerise est finalement arrivée avant le gâteau sur ce Tour du Piémont Pyrénéen, avec une victoire d’étape dès la première étape en ligne. “On s’est mis en confiance ce matin et on gagne avec la manière cet après-midi. C’est une journée parfaite pour le Vendée U !”, synthétise le technicien.

Et maintenant ? Adam Mitchell peut-il garder son maillot jaune jusqu’au bout ? “On va jouer sa carte, ce sera tout pour lui, sachant qu’il passe bien les bosses”, assure Clément Sanchez, enthousiaste. Steven Laurent, lui, se veut plus prudent. “Un maillot, ça se respecte. Mais il y a de sacrés grimpeurs dans les autres équipes. On va déjà savourer ce double succès”.