La Groupama-FDJ est tombée sur un os

Crédit photo Xavier Pereyron / DirectVelo

Crédit photo Xavier Pereyron / DirectVelo

Pas de regrets pour Rudy Molard et l’ensemble des coureurs de la Groupama-FDJ. Ce dimanche, la WorldTeam hexagonale a pris les choses en main lors de la seconde partie de la deuxième étape du Tour de l’Ain, dans le sillage des coureurs d’EF Education-Easy Post. Mais il y avait plus fort en la personne de Jefferson Cepeda, déjà vainqueur de l’étape du dimanche l’an passé, sur cette même épreuve. “Il était au-dessus, il n’y a pas de regrets. EF avait aussi des équipiers pour contrôler derrière et venir nous chercher dès qu’on attaquait. Après, c’était mission impossible alors j’ai préféré patienter et essayer de faire un bon sprint. Il n’y avait que ça à faire”, synthétise pour DirectVelo Rudy Molard, lequel avait pris soin de prendre une seconde de bonification la veille. “On ne sait jamais, ça ne coûtait pas grand-chose”.

3e sur la ligne d’arrivée, Rudy Molard se retrouve également sur la troisième marche du podium au général, une place devant son coéquipier Rémy Rochas, 4e (voir classements). “Avec Rudy, on est tous les deux en reprise. On a fait ce qu’on a pu, résume le dernier cité. On a fait la descente de Monthières à bloc avec Victor Lafay. Aux deux bornes, j’ai encore essayé d’y aller mais ça ne l’a pas fait. Il y a une vingtaine de coureurs du même niveau ou presque ici”.

LA CARTE LAURENCE PITHIE

Pour autant, le grimpeur de poche reste persuadé qu’il y a encore de belles choses à faire demain lors de l’ultime étape de ce triptyque. Et pourquoi pas même renverser le général ? “Ce pourrait être une étape surprenante avec de la bagarre. Ce sera assez explosif. Toutes les équipes qui ont des coureurs en embuscade vont essayer de faire la guerre. Si on s’entend, on pourrait mettre à mal EF”, imagine-t-il en espérant une grosse course de mouvements. Qu’en pense Rudy Molard ? “On venait avec l’espoir de remporter le général mais si on fait un podium, ce sera déjà bien car Jefferson Cepeda est très fort. Mais c’est vrai que ce n’est pas fini”.

Outre les cartes Rémy Rochas ou Rudy Molard, un autre garçon - revanchard - pourrait aussi tirer son épingle du jeu ce lundi, en fonction du scénario de l’étape. “Pourquoi pas Laurence demain”, imagine Rudy Molard. Il faudra tout de même que le Néo-Zélandais avale les huit ascensions répertoriées sans trop piocher. Il devra aussi tenir dans le Col du Berthiand (4.8 km à 6.2%), dont le sommet est situé à dix bornes de la ligne. “Il faudra être vigilant avec cette arrivée scabreuse, en descente. Mais s’il passe, ça peut bien lui convenir. On a manqué la victoire de très peu le premier jour, vraiment bêtement, alors ce serait beau s’il gagnait”. Les possibilités restent nombreuses mais il ne sera pas aisé de déloger le nouveau maillot jaune équatorien. 

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