Ben HERMANS

Cofidis

6e de l'étape et 8e du général

« Stefano (Oldani) reste sur le podium, c'était le mieux qu'on pouvait espérer. (Jefferson) Cepeda était trop fort hier. Pour le sprint aujourd'hui, il fallait avoir de la chance. J'ai contrôlé la course, il était dans ma roue. J'ai fait le tempo dans la descente pour que les sprinteurs ne puissent pas revenir. Stefano s'est débrouillé tout seul pour le sprint, je n'ai aucune expérience là-dedans, je suis un grimpeur. Je souhaite être mieux que ces derniers mois où j'ai eu le Covid, une pneumonie...

J'espère être reparti de plus belle. Je vais effectuer un stage en altitude, mon premier depuis deux ans, en Andorre. Je serai sur l'Arctic Race, le Tour de Pologne et le Grand Prix de Plouay ».

B. HERMANS

Alexis VUILLERMOZ

TotalEnergies

33e de l'étape et 26e au général

« C’était une course importante pour moi, près de la maison. Je n’avais pas forcément les jambes pour faire un gros résultat mais je voulais au moins me porter à l’avant, essayer de me montrer pour ne pas faire une course dans l’anonymat. Je n’ai pas fait une grande course mais au moins, j’ai tenté quelque chose. Les sensations étaient moyennes pendant les trois jours. Mais ce n’est pas une énorme surprise. J’ai eu quelques soucis de santé, toujours des pépins respiratoires, et je n’ai pas couru depuis un moment (lire ici). Forcément, ce n’est pas facile dans ces conditions.

Collectivement, il nous a manqué du rythme car plusieurs mecs n’ont pas beaucoup enchaîné depuis le début de l’été. On a essayé de prendre des échappées mais il n’y a pas de secret en cyclisme, c’est la jambe qui parle. »

A. VUILLERMOZ

Maximilien JUILLARD

Van Rysel-Roubaix

Echappé, 50e de l'étape et 30e au général

« C'est une journée presque historique pour l'équipe. Gagner une étape sur une Classe 1, ça n'arrive pas tous les jours. C'est magnifique. Déjà à Bessèges c'était un grand moment, là c'est Rémi (Capron) à la pédale, c'est impressionnant. C'était une super course de l'équipe, on a été présent dès le début pour prendre l'échappée. Maxime (Jarnet) a pu prendre le coup qui sort mais ils n'étaient pas assez pour résister sur un parcours comme ça. Dans le final on s'attendait à ce qu'il y ait un peu de mouvement. (Rémi) Cavagna est sorti, j'ai suivi. Je me disais que c'était pas mal, c'est un bon rouleur. Donc sur les parties roulantes c'était bien. On est rentré sur le groupe de Maxime. Cavagna montait fort, puis il s'est écarté. Je me suis retrouvé seul. Tout le plat vent de face était compliqué. Mais j'ai vu que ça n'allait pas trop mal pour Rémi (Capron) quand il m'a passé. C'est une victoire incroyable.

On était tous intéressés pour prendre l'échappée à part Rémi. Il devait rester avec les costauds. On savait qu'EF était très solide et allait contrôler toute la journée. Puis à la fin il y avait une belle chance que ce soit une course de côte et qu'il pouvait y arriver. D'autant que le général pouvait aussi se jouer à l'addition des places, donc on était concentrés au sprint pour qu'il puisse faire quelque chose. Gagner en plus, c'est incroyable. L'objectif était aussi d’obtenir un bon classement comme il était 5e au départ, là le contrat est encore plus rempli (sourire) ».

M. JUILLARD

Geoffrey BOUCHARD

Decathlon AG2R La Mondiale

Echappé, 57e de l'étape et 33e au général - notre photo -

« On a essayé de mettre un coureur devant. EF a bien contrôlé au début, il y a eu une grosse bagarre. On est sorti à trois un peu au courage, tout le monde était déjà un peu fatigué. C'était très dur. On a eu une partie vent de face qui nous a bien scotchés, avec les routes granuleuses toute la journée et la chaleur. On n'a rien pu faire. Il faut taper dedans pour retrouver la condition. Je suis content d'être revenu. Hier ce n'était pas trop mal même s'il en manque un peu. J'espère pouvoir peaufiner la forme pour les prochaines semaines. On va en stage à Tignes, après j'irai à Burgos ».

G. BOUCHARD