Le Tour de l’Ain s’est conclu ce lundi avec la victoire finale de l’Equatorien Jefferson Cepeda (voir classement), qui était l’une des têtes d’affiche de cette 36e édition. “C’est sportivement un bon bilan, on a eu une course hyper dynamique, un beau vainqueur final et des jeunes qui émergent. C’était très intéressant”, apprécie Philippe Colliou auprès de DirectVelo.

En raison des Jeux Olympiques de Paris, la course de Classe 1 a été avancée de début août à mi-juillet, et s’est ainsi retrouvée face au Tour de France et à l’Ain Bugey Valromey Tour, course internationale Juniors disputée dans le même département. “On s’était rencontré avec Jean-Marc Vivier pour ne surtout pas avoir de conflit en termes de territoire et de route”. Et les deux courses n’ont pas eu de mal à trouver des bénévoles même si quelques-uns se rendaient habituellement sur les deux épreuves.

« UNE DENSITÉ SPORTIVE »

Philippe Colliou assure ne pas avoir eu de complication du fait d’organiser en juillet. “On a eu un support important pour la sécurité au niveau de la préfecture, de la gendarmerie nationale et de la police, ce qui est très bien parce qu’il y a des courses qui ont dû s’annuler cette année parce qu’elles manquaient de soutien des autorités publiques ou de la gendarmerie”.

En revanche, le peloton du Tour de l’Ain était maigre, avec seulement quatorze équipes au départ pour un total de 83 concurrents (lire ici). Il y avait ainsi trois formations de moins que l’an passé et surtout six de moins qu’en 2022. “Sincèrement, on pensait avoir un meilleur plateau en nombre d’équipes. Mais, finalement, même avec quatorze équipes, il y a eu une densité sportive et une très belle compétition. Même si, avant le départ de l’épreuve, j’aurais préféré un peu plus, une fois que celle-ci est passée, je me dis que c’était impeccable”, assure Philippe Colliou. Mais bien sûr, le Tour de l’Ain, qui avait tenté le mois de mai en 2018 et 2019, reviendra en août l’année prochaine.