Théo Delacroix : « Ça va enlever un petit poids »
St-Michel-Mavic-Auber 93 tient sa première victoire de l’exercice 2024. Ce dimanche, Théo Delacroix s’est imposé en solitaire lors du Grand Prix de Pérenchies (voir classement). “Ça fait plaisir de gagner, de récompenser le travail fait par l’équipe depuis le début de l’année. On était toujours présent, notamment avec Alex (Delettre), mais il manquait la victoire. Le but était de scorer, c’est fait, ça va enlever un petit poids à l’équipe”, apprécie le vainqueur du jour auprès de DirectVelo.
Le bon coup est sorti très tôt, après une dizaine de kilomètres. Ils sont onze à prendre la fuites, avec les principales équipes représentées. “J’ai vite compris que si nous étions repris, ça allait être par un petit groupe et non pas par le peloton. On roulait vraiment bien”. Ils compteront jusqu’à 4’15 d’avance, au km 71. L’écart redescendra à 1’45’’, à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée. “À un moment, j’ai arrêté un peu de collaborer car Jaja (Stéphane Javalet) me disait que c’était en train de rentrer. Finalement, ce n’est pas revenu, alors j’ai recollaboré pendant un tour. Ensuite, ça ne s'entendait plus trop”.
« JE NE ME SUIS PAS RETOURNÉ »
Après la cloche, alors qu’ils ne sont plus que huit en tête, un coureur tente sa chance. “Souvent, c’est la première ou deuxième attaque qui est importante. J’ai mis la 2e attaque deux-trois kilomètres avant le secteur pavés et j’ai vu que personne n’avait répondu, j’ai tout mis. J’ai essayé de passer les pavés le plus proprement possible. Je ne me suis pas retourné”. À trois kilomètres du but, il compte 32’’ d’avance. “J’avais un peu peur mais ça l’a fait, c’est l’essentiel”.
Théo Delacroix sort du Tour du l’Ain, où la concurrence était toute autre. “Au Tour de l’Ain, je marchais mais c’est compliqué face aux grosses cylindrées et aux grimpeurs. Je doutais un peu”. Mais il a su retrouver la confiance ce dimanche pour s’offrir son premier succès depuis son passage chez les professionnels, en août 2020. “Sur les Classe 2, il faut être opportuniste. Ce ne sont pas des courses faciles à gagner, ça court vite, il y a beaucoup de rythme. Il y a des bons rouleurs comme les Lotto-Dstny alors c’est satisfaisant”. Il va maintenant couper avant d’enchaîner en août le Tour du Limousin, le Tour du Poitou-Charentes et sans doute le Tour de Hainan. “J’aimerais bien marcher correctement au Limousin et au Poitou-Charentes, ce n’est pas super dur mais c’est à la « râpe ». L’équipe et moi, on aura à coeur de performer”.