« C’est mitigé » pour Rudy Molard

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

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Rudy Molard aurait espéré mieux, ce mercredi, sur la troisième étape du Tour de Wallonie (2.Pro). “C’est mitigé”, regrette-t-il auprès de DirectVelo. Le coureur de la Groupama-FDJ a été victime d’un problème mécanique au début d’un circuit final tracé autour de La Roche-en-Ardenne. “Je me suis retrouvé dans les cassures et j’ai fait un énorme effort pour rentrer. Dans le final, ça me coûte. Je suis là pour suivre mais je ne suis pas capable de faire la différence. Avec la configuration de course, personne n’a pu se détacher. Ce n’était même pas tactique, c’était attaque sur attaque. Pour s’isoler, il fallait vraiment être au-dessus du lot”.

Le groupe des favoris, composé de seize coureurs, s’est joué la 3e place, derrière les deux échappés Markus Hoelgaard (Uno-X Pro Mobility) et Jimmy Janssens (Alpecin-Deceuninck), qui n’ont donc pas été revus. “Je pensais qu’avec le tempo, on allait rentrer. On montait vite les bosses mais après ça temporisait beaucoup. On ne roulait pas sur un rythme régulier. Devant je pense qu’ils lissaient dans les parties raides et qu’ils mettaient plus de vitesse dans les parties roulantes. Cela a joué à leur avantage”.

« UN PEU N’IMPORTE QUOI »

S’il a apprécié l’étape, qu’il juge “vraiment dure”, le coureur de 34 ans n’a guère aimé sa dangerosité par endroits. “L’approche du circuit, c’était un peu n’importe quoi avec une grande route avec plein de trous à 80 km/h et d’un coup un virage gauche avec une petite route”. Il y a tout de même eu une légère adaptation pour éviter au maximum les soucis. “Tout le monde avait vu que c’était trop dangereux. Le CPA (Cyclistes Professionnels Associés, NDLR) a fait un super travail et heureusement pour nous. Pour la sécurité c’est limite, après c’est à nous de nous adapter… Mais bon. C’était un beau parcours à part ces parties-là”.

Après trois étapes, Rudy Molard occupe la 9e place du général (voir classement). Comme d’autres, plus à l’aise dans les bosses que pour jouer une place au sprint, il aurait bien voulu une arrivée au sommet cette semaine. “Hier (mardi), c’était frustrant. Je me sentais fort dans la bosse, mais après le sommet il restait 10 bornes vent de face donc je ne pouvais rien faire. Aujourd’hui, je laisse beaucoup de force dans le placement et je suis un peu à contre-temps mais j'ai de bonnes sensations, j’arrive quand même avec les meilleurs”. Si renverser le général sera compliqué sur les deux dernières étapes, Rudy Molard montre depuis le début de semaine qu’il a bien travaillé en juillet, lui qui n’a pas été retenu pour le Tour de France. Ancien leader de l’épreuve, il ne sera pas non plus présent sur la prochaine Vuelta. “Je vais être papa fin août. Avant cela, j’irai peut-être à San Sébastien et après il y aura sans doute le Canada et le Lombardie pour finir la saison”.

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