Même s'il n'a pas fait de grand coup d'éclat dans les classements, Léo Bisiaux a rendu une copie plutôt propre de son Tour Alsace. "Je suis content de ma forme sur ce Tour Alsace. Le parcours était compliqué et je sortais d'un stage en altitude donc je n'avais pas trop de repères sur mes sensations. C'est de bon augure avant le Tour de l'Avenir", se réjouissait le coureur de Decathlon AG2R La Mondiale, avant d'entamer le dernier acte qui aurait dû être favorable à Rasmus Pedersen si celui-ci ne s'était pas cassé la clavicule.

Le spécialiste de cyclo-cross a montré une première fois qu'il était dans une bonne forme au moment de la Planche des Belles Filles. "La Planche était une belle montée, mythique. C'est sympa à faire et c'était la première fois". Arrivé 8e en haut, il aurait peut-être pu faire mieux s'il s'était mieux accordé avec Tom Donnenwirth. "On était parti dans l'idée de jouer le général avec Tom en numéro 1 et moi plutôt en me laissant des opportunités pour attaquer. Au final Tom était moins bien à la Planche et on a manqué de communication pour vraiment faire quelque chose et que je puisse tenter".

Le lendemain, il n'était pas exclu qu'il tente un coup de Trafalgar, mais l'échappée étant allée au bout, il n'a finalement pas eu sa chance. "L'idée était de faire une belle course, être offensif et tenter quelque chose. La forme est plutôt bonne, je suis plus ou moins à la forme du Giro donc c'est plutôt bien, sachant qu'il reste trois semaines de grosse préparation pour bien s'entrainer". 6e du dernier Giro Next Gen avant de partir en altitude, Léo Bisiaux a maintenant son cap sur le Tour de l'Avenir qu'il disputera avec une équipe de France parée pour la montagne.