Emilia Fahlin : « Nous avions un plan différent »
Pour sa première participation au Tour de France Femmes, Emilie Fahlin est allée chercher un Top 10 ce lundi lors de la première étape entre Rotterdam et la Hague, aux Pays-Bas (voir classement). "Personnellement, c’est un bon résultat. Mais mes sentiments sont mitigés", confie au micro de DirectVelo la sociétaire d’Arkéa–B&B Hôtels, qui a évolué ces cinq dernières années chez FDJ Nouvelle Aquitaine Futuroscope.
Initialement, la Suédoise de 35 ans devait emmener sa sprinteuse néo-zélandaise Michaela Drummond, lauréate de deux étapes du Tour du Portugal le mois dernier. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu. "Nous avions un plan différent dans le final. J’essayais de bien positionner Michaela. Nous avons fait du bon boulot jusqu’à dix bornes de l’arrivée. Puis, c’est devenu nerveux au sein du peloton. Dans les trois derniers kilomètres, on n’a pas trouvé l’ouverture. J’essayais de me déporter sur la gauche et de voir où elle se situait. Mais elle était bloquée sur la droite, donc j’ai continué mon effort".
Emilia Fahlin aurait préféré rester dans son rôle. "Je voulais exécuter le plan qu’on avait à l’esprit et je suis donc déçue. Nous avions des ambitions élevées et nous voulions que Michaela sprinte car elle a une meilleure pointe de vitesse que moi". Il y aura une session de rattrapage ce mardi matin lors du deuxième acte, toujours aux Pays-Bas entre Dordrecht et Rotterdam, avant le contre-la-montre l’après-midi même. "Demain, on s’attend à un sprint. On va travailler sur les détails pour améliorer notre classement". Plus tard, quand la route sera plus escarpée, elle se mettra aux services de ses grimpeuses. "Mon but sera de les aider le plus loin possible".