D’Auber à Uno-X, Simone Boilard a gagné en régularité

Crédit photo Uno-X Mobility / Xavier Pereyron

Crédit photo Uno-X Mobility / Xavier Pereyron

Troisième Tour de France consécutif pour Simone Boilard. Après deux expériences chez St-Michel-Mavic-Auber 93, c’est avec l’équipe Uno-X Mobility qu’elle dispute l’épreuve la plus prestigieuse du calendrier cette fois-ci. “Pour l’instant, ça se passe relativement bien pour l’équipe. Les premiers jours, on était centrées sur l’objectif de faire un gros résultat au sprint avec Anniina (Ahtosalo). Elle a réussi à faire 2 le premier jour et a pris le maillot blanc. C’était cool de vivre ces moments-là”, se réjouit la Québécoise auprès de DirectVelo.

Mardi, elle a fait le chrono en-dedans, volontairement. “L’idée était de garder un peu plus d’énergie ces prochains jours. Sur le papier, les étapes qui arrivent me conviennent mieux. C’est maintenant que je vais pouvoir le plus aider l’équipe. Avec mes qualités, je dois essayer d’anticiper en prenant une échappée. Sinon, il sera compliqué de faire un résultat et je n’aurai qu’à bosser pour nos leaders”. Au sein de la formation norvégienne, l’objectif est clair : “Anniina est notre leader et notre meilleure chance. On vise une victoire d’étape, c’est l’objectif prioritaire. Il faut en profiter jusqu’à cette sixième étape car ensuite, sur les deux dernières journées, on aura sûrement du mal à exister”.

Pour l’athlète de 24 ans, qu’est-ce qui a changé entre Auber et Uno-X cette année ?  “Ce n’est plus la même chose. J’ai une équipe qui peut espérer être plus active sur la course. Avec Auber, on essayait juste de survivre sur le Tour (sourire). Avec Uno-X, au niveau WorldTour, les rôles sont plus clairs pour chacune, on peut espérer jouer un peu plus”. Avec ce changement d’équipe, Simone Boilard comptait gagner en régularité. Mission accomplie. “Ces deux dernières années, j’ai eu beaucoup de hauts et de bas. J’avais pour objectif d’être constante en 2024. C’est ce qui doit m’aider à passer un cap pour les années à venir. J’ai réussi cet objectif d’être plus régulière mais à l’inverse, je n’ai jamais fait la grosse performance. Je n’ai jamais des jambes extraordinaires mais je suis toujours là”. Une étape de franchie, avant d’en viser une nouvelle. “Au moins, j’arrive à être actrice sur beaucoup de courses, c’est important pour moi. J’arrive à mieux lire les courses également. Mais il m’en manque encore dans les jambes pour faire mieux. Je suis satisfaite mais je sens que je peux encore franchir un cap”.

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