Léa Curinier a fait son travail, ce vendredi, sur l'étape du Tour de France qui reliait Remiremont à Morteau. "J'avais des jambes plutôt bonnes par rapport à hier. J'ai essayé d'être au côté d'Evita (Muzic) pendant toute la première partie de course". Finalement, une grande échappée est sortie, avec notamment Grace Brown a son bord. "Une fois qu'il y avait l'échappée, ça s'est reposé dans le peloton, mais on savait que ça allait rouler". Et de toute façon, la FDJ-Suez comptait bien remuer le peloton. "On avait quand même le plan de durcir la course pour Evita à partir de la bosse raide. C'est ce qu'on a fait".

Léa Curinier en chef de file, la WorldTeam française a mis en route pour tenter de faire une sélection. Un rôle dans lequel l'ancienne coureuse du team dsm-firmenich PostNL était désigné. "Je suis aussi capitaine de route, ça fait beaucoup de casquettes à porter. Mais je suis contente d'être ici et je suis prête à tout donner pour l'équipe". Mais ce vendredi, la FDJ-Suez s'est sentie seule. "Malheureusement derrière, personne n'a trop voulu durcir, ça a stagné. Dans la côte des Fins, il y a eu plusieurs attaques".

Alors Evita Muzic a tenté. "Evita s'est retrouvée avec Grace. Cédrine (Kerbaol) est sortie un peu en facteur. Personne n'a trop réagi". À cet instant, Léa Curinier avait déjà fourni du travail et n'était plus idéalement placée pour faire la police. "J'étais au fond, je suis rentrée après. Le job était de combler le trou mais Cédrine était très forte devant". Ce n'est que partie remise, et le week-end a justement de quoi offrir des opportunités à Evita Muzic et ses coéquipières. "Pour le moment, tout va bien pour moi, Evita est aussi en forme. C'est juste énervant de ne pas conclure. Il reste encore deux belles étapes où ce sera différent avec de plus longues bosses. Toute l'équipe est en forme, on est prêtes pour les deux derniers jours", avertit Léa Curinier.