Joseph BLACKMORE

Grande-Bretagne

2e à 6"

« Je suis content avec cette 2e place même si ce n’est pas la meilleure position d’être juste derrière le vainqueur. J’ai fait le maximum possible. Je suis déjà bien placé pour le général.

C’est allé très vite en huit minutes, ça n’aurait pas été un problème si ça avait été plus long. Je n’ai pas beaucoup utilisé mon vélo de contre-la-montre durant l’année et il y avait plusieurs virages et relances.

Mon but est d’être le plus haut possible au classement général. Je vais essayer de défendre ma 2e place et ne pas perdre de temps pour une raison stupide. Je ne sais pas comment je serai en haute montagne, j’ai déjà fait plusieurs courses escarpées jusqu’à maintenant. J’ai été en stage en haut montagne, mais c’est différent de la course. En tout cas, ma condition est plutôt bonne. »

J. BLACKMORE

Jakob SÖDERQVIST

Suède

3e à 7"

« À partir du moment où il y a au moins 5 minutes sur un vélo de chrono, je me sens dans mon exercice. Peu importe que ce soit 6 minutes ou 46 minutes. Ce n'est pas vraiment une question de longueur. Sur ces prologues c'est toujours à la seconde, et quand tu n'es pas premier tu cherches toujours là où tu pouvais prendre la petite seconde. Tous les sentiments se mélangent. J'ai été proche de la perfection, mais je ne sais pas si j'aurais pu aller encore un tout petit peu plus loin. Si j'essaye de réfléchir, c'est un mélange. Jusqu'où je pouvais pousser au début, est-ce que je pouvais rouler plus fort, dans les virages, est-ce que je pouvais les prendre un peu plus rapidement... Tout ça fait une différence sur un chrono court.

Je pouvais forcément prétendre au maillot jaune, après le Giro ça a été le gros objectif. Il y a sept secondes d'écart, au Giro c'était pareil mais j'étais devant. Je ne peux pas être trop déçu, ça aurait pu être moi.

Maintenant je pense que les montagnes qui arrivent vont être plus difficiles que celles de la Provence (rires), mais on va faire de notre mieux. Nous n'avons pas vraiment de leader au général, on prend les étapes les unes après les autres, ce ne sera pas facile mais c'est un beau challenge, nous n'avons rien à perdre. On va essayer des choses. »

J. SÖDERQVIST

Pierre THIERRY

France

14e à 16"

« C'est bizarre comme effort, je n'ai jamais fait de prologue de ma vie. Je me suis peut-être un peu écrasé sur la fin, peut-être parce que je suis parti un peu vite mais si je voulais gagner c'est ce qu'il fallait. Je suis à ma place. Je visais mieux mais... c'est court, d'habitude je mets un peu de temps à mettre en route donc ce n'est peut-être pas ce qui me convenait le mieux, mais ça passe.

C'était un peu technique quand même. À la reco on disait que tous les virages passaient à bloc, mais quand on est dans l'effort ce n'est pas pareil. J'ai donné le meilleur, je suis à ma place à l'arrivée. Cette année je n'ai pas fait beaucoup de chronos, mais ceux que j'ai faits étaient plus longs. Avant le Tour de l'Avenir je ne misais pas tout dessus, l'étape de demain (lundi) m'intéresse vraiment. Mais avec les recos je me disais que ça pouvait me convenir quand même. Maintenant on passe à demain.

Sur ce Tour de l'Avenir je vais avoir le rôle de capitaine de route, j'ai déjà fait le Tour de l'Avenir l'année dernière, j'ai pas mal d'expérience en équipe de France donc je vais pouvoir aider, notamment en montagne. J'ai beaucoup travaillé cet exercice cette année donc j'espère être au niveau pour les accompagner le plus loin possible. Je suis en bonne forme, sur les dernières courses j'ai montré que j'étais à bon niveau. Je n'ai jamais vraiment été leader non plus. Demain j'aurai donc ma chance alors il faudra la saisir et aider les gars ensuite. On se connait tous bien, on a trois super grimpeurs qui peuvent tous jouer la gagne, donc ça va être notre point fort pendant la semaine. »

P. THIERRY