Andrew August rêve d’un Avenir en grand

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

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Andrew August n’est pas le plus grand des bavards. Depuis la révélation de son grand talent dans les rangs Juniors, l’Américain n’a pas souvent l’habitude de faire de longues phrases lorsque l’on souhaite faire le point avec lui. Pour autant, sa présence cette semaine sur les routes du Tour de l’Avenir est une vraie curiosité et attraction. Espoir 1, passé directement des rangs U19 à la WorldTeam d’INEOS Grenadiers l’hiver dernier, il n’est pas venu pour enfiler des perles ou raconter sa vie dans l’est de la France, mais bel et bien pour appuyer fort sur les pédales et lever les bras. “Je pense que je dois rêver en grand. Je viens pour gagner la course”, annonce-t-il clairement à DirectVelo lorsqu’on lui demande quel sera son objectif cette semaine.

Son Tour de l’Avenir, l’ancien vainqueur du Valromey l’a débuté par un Top 20 lors du prologue. “J’espérais un peu mieux mais je peux quand même être satisfait. Ce n’était que sur sept bornes, je n’ai pas perdu grand-chose”. Bien que l’épreuve phare du calendrier Espoirs compte désormais moins d’étapes que par le passé, l’athlète de 18 ans sait qu’il va se passer “beaucoup de choses” d’ici dimanche. “La dernière étape, ce sera quelque chose mais c’est également vrai pour toutes les autres étapes. Il faudra rester concentré tous les jours”.

Andrew August assure qu’il n’a pas spécifiquement préparé cette épreuve : pas de stage en altitude ni de reconnaissance n’ont été effectués ces derniers mois. “J’ai juste regardé les parcours sur l’ordi et j’ai enchaîné les courses avec la WorldTeam. Je n’arrive peut-être pas à 100% mais je ne devrais pas être trop mal”. Et pour cause : il vient tout de même de terminer 7e du Tour de République tchèque, en Classe 1. “C’est vrai, je me sentais bien là-bas”, admet celui qui a découvert (et fini) Paris-Roubaix à 18 ans. Mais pas dans les délais. “En début d’année, je ne m’attendais pas forcément à y participer mais ça s’est fait et c’était une belle opportunité. Je me moquais des délais ce jour-là, je voulais juste finir”. L’objectif sera tout autre d’ici dimanche.

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