Léo Bisiaux est satisfait. Le coureur de l’équipe de France est rentré, ce mercredi, dans le Top 5 de la première étape de montagne du Tour de l’Avenir (voir classement). “Le sentiment est bon. On a tenté des choses aujourd’hui, donc c’est bien”, apprécie-t-il auprès de DirectVelo. Il fait référence à l’offensive de Clément Izquierdo, à son attaque dans la montée des Arcs et au boulot de ses coéquipiers. “On a une équipe hyper solide, Mathys (Rondel) a eu un petit souci dans une descente, Brieuc (Rolland) a été solide et tous les gars ont fait une super journée, je ne peux que les remercier. On a vraiment bien bossé”.

Et quand il a fallu prendre ses responsabilités dans la montée finale menant à La Rosière, l’Auvergnat a répondu présent. “J’étais bien et Widar (Jarno) a mis une grosse attaque. J’ai accusé un peu le coup, je n’étais vraiment pas loin”. Joseph Blackmore et Pablo Torres ont pu rejoindre le Belge, tandis que Léo Bisiaux s’est retrouvé avec Tijmen Graat. “Dans les parties raides, il était dans ma roue mais je savais qu’il valait mieux être deux que seul dans la partie finale. On a bien collaboré, on ne s’est pas attaqué et on a essayé de limiter la casse. Sur la fin, il était un peu plus frais que moi sur le sprint”.

« ÇA A MIS LE BORDEL »

Les sensations sont au rendez-vous. “Les jambes étaient bien meilleures qu’au Giro Espoirs. Il reste encore de belles étapes et beaucoup de choses à faire”. Au départ de ce Tour de l'Avenir, la France n’avait pas de leader, et le terrain devait délivrer une hiérarchie entre Brieuc Rolland, Mathys Rondel, et Léo Bisiaux. “On sait tous les trois être honnêtes avec nos sensations. Avec Brieuc (Rolland) on a vite parlé, il m’a vite dit qu’il n’était pas top. C’était lui qui devait attaquer dans Les Arcs, mais au final c’est moi qui l’ai fait. Ça a mis le bordel et des coureurs en difficulté donc c’est bien. Maintenant, il va falloir bien récupérer et il y a encore de belles étapes”. Elles lui plaisent davantage que celle de ce mercredi. “La montée finale était bien, mais je pense que c’était un petit peu court pour moi. Les étapes qui arrivent seront encore mieux”.

Comme il l’imaginait, c’est donc avec Joseph Blackmore, Pablo Torres et Jarno Widar que Léo Bisiaux va batailler ces prochains jours. “Je suis le seul à suivre (Jarno) Widar sur la première attaque donc c’est vraiment bien. L’Espagnol (Pablo Torres) était super fort, (Joseph) Blackmore a le niveau WorldTour et (Jarno) Widar c’est pareil. Donc je pense que je suis à ma place”. Mais il a bien la volonté d’aller les titiller dès ce jeudi entre La Rosière et la montée finale vers Les Karellis, avec au milieu l’interminable col de l’Iseran.