Stefan Küng garde le sourire

Crédit photo Hugo Barthelemy - DirectVelo

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Déjà deux fois Champion d'Europe du contre-la-montre par le passé, Stefan Küng ne revêtira pas un troisième maillot étoilé. Dans le Limbourg, le Suisse a dû se contenter de la 2e place (voir classement). "Quand on a été Champion d’Europe deux fois, on veut évidemment l'emporter à nouveau. C’est donc une petite déception". Mais l'habituel sociétaire de la Groupama-FDJ est loin d'être déprimé, et cette relative défaite ne l'empêchera pas de dormir. "Je ne parlerais pas de déception en soi, c'est tant pis. J'ai eu de très bonnes semaines à la Vuelta avec le chrono final. Je préfère gagner ma première victoire sur un Grand Tour que d'avoir pris un troisième maillot européen".

En effet, la semaine passée, Stefan Küng a ouvert son compteur en Grand Tour, et c'est l'essentiel. "Les circonstances étaient particulières, il y avait peu de temps depuis la Vuelta. Je sais que les chronos tout plats comme ça, ce n'est pas forcément mon truc. Ce sera une autre histoire à Zurich. Sur la Vuelta, c'était accidenté et c'est sur ces parties-là que j'ai fait la différence. La confiance reste haute, et la motivation aussi, je ne suis pas déprimé. À la limite, je préfère réitérer ma performance de la Vuelta dans une semaine et demi", sourit-il, en référence à ce Championnat du Monde qu'il disputera à la maison.

DES ASCENSIONS QUI RESTENT DANS LES JAMBES

Être devancé par Edoardo Affini en Belgique n'est pas une grande surprise pour le médaillé d'argent. "Des fois tu te dis que tu peux tous les battre quand tu regardes la liste de départ. Mais ce matin quand je suis allé rouler, j'ai dit qu'Affini serait un des gars pour jouer la gagne. Sur un chrono tout plat comme ça, c'était un favori et il l'a montré aujourd'hui". Stefan Küng est simplement tombé sur plus fort. "La montre ne ment pas. Je n’étais peut-être pas assez enragé pour aller la chercher. J’avais de bonnes jambes, mais je n’ai pas réussi à maintenir une très haute vitesse sur toutes les portions plates du parcours. C’est certainement dû à toutes les ascensions de la Vuelta".

Malgré tout, les sensations sont loin d'être mauvaises. "Je me sentais bien quand même, j'ai pu capitaliser sur ma victoire du dernier jour à la Vuelta. Mais aujourd'hui c'était un chrono différent". Pour le moment, Stefan Küng n'a pas pris le temps de profiter de sa récente victoire, car Zurich est très présent dans sa tête. "Je tâcherai de faire mieux pour le gros objectif qui arrive. Pour le moment je n'ai pas pris le temps de profiter, de célébrer, je reste quand même concentré jusqu'à la fin du mois. Après je savourerai". Et la fin de saison sera plus joyeuse s'il a un maillot arc-en-ciel dans son armoire.

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