Jules Simon : « Il me pousse vers le haut »
Dans l’ombre d’Aubin Sparfel, Jules Simon est un autre Espoir 1 qui réalise de bons débuts dans la catégorie U23 cet automne. Sélectionné lors du récent Championnat d’Europe (13e), le sociétaire d’AS Bike Racing a pris la 2e place à Pierric (Loire-Atlantique), ce samedi, en ouverture du deuxième week-end de Coupe de France (voir classement). L’occasion pour DirectVelo de faire le point avec l’athlète de 18 ans.
DirectVelo : Es-tu satisfait de cette 2e place ?
Jules Simon : Je suis content. Je suis toujours très stressé avant les manches de Coupe de France car j’ai toujours envie de bien faire. Aujourd’hui, je pense avoir fait une course solide. J’ai peut-être fait une erreur au début car je me sentais fort et j’ai voulu me tester. Mais Aubin (Sparfel) a changé de rythme et m’a contré. Je n’ai pas réussi à y aller. Mais je n’ai pas explosé, j’ai réussi à le maintenir à six-sept secondes, même si j’ai fini par baisser de régime dans le dernier tour. Franchement, je suis quand même très content de terminer 2e. Devant, c’est Aubin, 3e du Championnat d’Europe…
C’est un sacré rival !
Ça fait du bien d’avoir un mec aussi fort en face, il me pousse vers le haut. Je dois toujours donner le maximum pour me rapprocher de lui. C’est mon premier podium en U23, je suis vraiment satisfait. Avec Aubin, on se connait bien. L’an passé en J2, on faisait beaucoup de courses d’équipe ensemble. Sur un circuit comme celui-là, le plus fort gagne. La forme du jour n’a pas menti.
« JE M’ATTENDAIS À PIRE »
Comment as-tu trouvé le circuit ?
Je m’attendais à ce que ce soit plus glissant, même s’il y avait quand même quelques virages piégeux qui auraient pu me faire partir à la faute. Il fallait rester lucide et concentré. Je m’attendais à pire ce matin. Physiquement, j’arrive sur mon premier pic de forme. Je vois que tout marche bien, je suis hyper content.
De là à espérer gagner demain ?
Je vais retourner à la guerre et on verra. Plus généralement, j’ai des ambitions élevées. Je veux continuer d’être en équipe de France dès cette année et viser le niveau mondial. J’essaie de mettre en place de grosses charges mais j’ai quand même tendance à prendre de petits jours de récupération pour toujours arriver frais sur les courses. La saison est longue. Je vais garder la Coupe de France en fil rouge et si je suis appelé en sélection pour des manches de Coupe du Monde, j’irai avec grand plaisir.