Marlène Petitgirard avec les moyens du bord
Marlène Petitgirard n’a pas démérité ce week-end. Pour sa première en Coupe de France cette saison, elle a pris la 10e place samedi, avant de terminer au pied du podium dimanche, à Troyes (voir classement). “Les départs sont difficiles. Face aux plus jeunes, c’est dur”, sourit auprès de DirectVelo l’expérimenté athlète de 36 ans. “Ensuite, je prends mon rythme et je remonte gentiment. 4e, c’est bien”. Le parcours bien plus roulant de dimanche convenait mieux à ses qualités que celui de la veille, très boueux avec beaucoup de parties à pied. “J’avais aussi le déblocage d’hier (samedi) dans les jambes. Alors qu’hier… Je n’avais pas pu rouler vendredi, j’étais au boulot et j’ai fait la route. C’était donc dur (samedi) mais ça m’a débloqué pour la seconde manche”.
Pour la sociétaire du VC Ornans, c’est Système-D tout au long de la saison. Entre le boulot et les déplacements, Marlène Petitgirard essaie de trouver les meilleures combinaisons, et ce n’est pas toujours simple. “Je suis arrivée ici avec le moteur un peu encrassé”, plaisante-t-elle encore, modeste et consciente de ses limites. “Je ne suis pas trop mal mais il me manque encore un peu d’entraînement pour être mieux. J’espère avoir encore une petite marge de progression”. Et des jours de compétition à haut niveau. Mais difficile de faire autrement. “J’ai essayé de prendre des points UCI ces dernières semaines. La Suisse, c’est tout proche de chez nous. Je mise sur ces déplacements-là". D'où son absence sur les précédents week-ends de Coupe de France. "Pierric, c’était compliqué, il aurait fallu poser le vendredi mais en ce moment, je compte mes jours de vacances”.
Ainsi, elle ne devrait pas être présente lors du dernier week-end de Coupe de France, les 14 et 15 décembre à la Ferté-Bernard (Sarthe). “Je pense que ça va être compliqué, ça ferait encore un gros déplacement”. Pour la même raison, elle ne disputera pas de compétitions en Belgique. “Je n’ai pas grand-chose de prévu, en fait. Je prends semaine par semaine en voyant ce qu’il est possible de faire”. Ou pas. De fait, même la manche de Coupe du Monde de Besançon reste marquée d’un point d’interrogation sur son calendrier. “Par contre, si j’ai cette forme-là, je serai bien au Championnat de France”. Une chose est sûre : Marlène Petitgirard aura réalisé un week-end solide, en dépit des circonstances et du peu de temps qu’elle peut consacrer à la discipline. “La forme est là, je suis contente. Je tire du positif de ce week-end, je me suis fait plaisir et c’est le principal”.