Célia Gery fait déjà sa place
L’histoire retiendra que c’est en France, à Besançon, que Célia Gery a obtenu le premier Top 10 de sa carrière sur une manche de la Coupe du Monde de cyclo-cross Élites (voir classement). “Je n’imaginais pas trop ça pour ma première année. Au fil des courses, j’arrive de plus en plus à faire ma place. Je me sens de mieux en mieux au milieu des Élites. Je progresse, je prends de l’expérience”, apprécie au micro de DirectVelo celle qui a fini 2e Espoirs, derrière Zoé Backstedt.
Une nouvelle fois, la sociétaire de l’AS Bike Racing a pris un bon départ ce dimanche sur le circuit de la Malcombe. “C’est un avantage”, constate le Championne d’Europe Espoirs. Mais encore faut-il pouvoir tenir le coup pendant la cinquantaine de minutes de course. “Sur les manches de Coupe du Monde précédentes, je partais fort mais j’avais du mal à encaisser dans les deuxième et troisième tours. Alors que là, j’ai essayé de me canaliser dans le premier tour même si j’ai fait une bonne première ligne droite”.
« IL FALLAIT EN GARDER »
Le piège était de ne pas s’enflammer devant un public acquis à sa cause. “Il fallait en garder pour toute la course et ne pas se mettre dans le rouge. On pouvait trop en remettre, surtout avec les encouragements qui pouvaient pousser à s’enflammer. Il y avait beaucoup de public pour encourager. C’était vraiment sympa”.
À Besançon, Célia Gery a également apprécié le terrain. “C’était mon premier cross aussi boueux de la saison, et ça c’est cool”. L'Ardéchoise va désormais rentrer chez elle pour quelques jours, avec dans un coin de la tête le Championnat de France. Première tricolore à Besançon, juste devant Hélène Clauzel, elle peut déjà prétendre à s'offrir deux maillots à Pontchâteau, un en Espoirs et l'autre en Élites. Mais là non plus l’athlète de 18 ans n’est pas du genre à s’enflammer. “J’aimerais faire du mieux possible dans ma catégorie et on verra la suite”, sourit-elle.