Lise Revol : « En gagner une deuxième de suite, c’est incroyable »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo
Et de deux. Après Besançon fin décembre (lire ici), Lise Revol a remporté sa deuxième manche de Coupe du Monde ce dimanche à Benidorm (voir classement). “Je suis super contente. Ça représente beaucoup parce que je ne pensais pas déjà en gagner une dans la saison vu que je suis 1ère année Junior. Alors en gagner une deuxième de suite, c’est incroyable. Je pense que je ne réalise pas encore“, se réjouit au micro de DirectVelo la sociétaire d’AS Bike Racing.
Comme au Championnat de France à Pontchâteau (lire ici), l’athlète de 16 ans s’est rapidement échappée après une chute de sa compatriote Lison Desprez. “Elle est tombée au début dans les premiers S et elle s’est blessée (elle a abandonné par précaution à la demande du sélectionneur, NDLR). C’est tout de suite là que j’ai fait le trou. J’ai continué à mon rythme en essayant de garder le même écart“. Mais la partie était forcément moins simple qu’au rendez-vous national. “J’avais moins d’avance. Il ne fallait surtout pas commettre d’erreurs. Dans l’avant-dernier tour, j’ai eu un petit coup de moins bien, j’ai un peu calé. À la fin, j’ai mis tout ce qu’il me restait“. Elle a apprécié le parcours ibérique. “Ça rappelait le VTT avec plein d’enchaînements de virages, il fallait être très lucide et concentrée, j’ai bien aimé“.
Sa forme n’était pas tout à fait la même qu’à Pontchâteau où la désormais 2e au classement général de la Coupe du Monde U19 Femmes avait obtenu le maillot bleu-blanc-rouge. “Les jambes étaient un peu moins bonnes. J’ai surtout eu des sollicitations les deux jours suivants. C’était difficile de se remettre dans le bain. J’ai fait des rappels d’intensité, un peu de course à pied et du renforcement musculaire“. Ces prochains jours, Lise Revol pourra bien se préparer à l’occasion du stage de l’équipe de France. “Je sais que j’ai encore de la marge de progression. Il reste deux semaines avant Liévin. Je vais essayer d’être détendue comme ces derniers temps et pas stressée comme c’était le cas lors des premières courses internationales“.