Le bilan de Ludovic Poilvet pour 2011 est riche d'une victoire à Pleurtuit dans le Trophée Etienne Blondel et de multiples places d'honneur (10 podiums). "A chaque fois que j'ai fait 2, 3, ou 4, je pense que j'étais proche de la victoire (rires). Plus sérieusement, ma dernière course, le Tour de Belle-Île me laisse un goût amer. J'ai cru à la victoire mais hélas, il y avait 400 m de trop. En début de saison, sur le Grand Prix Gilbert Bousquet (6e), je pense que je n'étais pas loin de la gagne" détaille le coureur de l'AC Lanester 56 à www.directvelo.com.

Passé au travers du Bretagne

En début de saison, le coureur de bientôt 28 ans n'avait pas d'objectifs particuliers. "Je prends les courses comme elles viennent. Enfin, petite exception pour le Championnat de Bretagne où j'espérais beaucoup mais je suis passé totalement au travers !" L'ancien pro a aussi participé à deux manches de la Coupe de France DN2 avec une belle 4e place à Bourg-Arbent-Bourg.
Au niveau des courses par étapes, Ludovic Poilvet a été un peu plus discret (3e de la 3e étape du Tro Div Ster et 21e de l'Essor Breton). "Je n'ai pas fait la Flèche d'Armor par choix, par contre je n'ai pas fait la Mi-Août alors que j'affectionne particulièrement cette course par étapes. Lanester n'a pas été retenu et je n'ai pas été sélectionné dans l'équipe de Bretagne."

Pas le temps de courir aux quatre coins de l'Hexagone

Installé comme agriculteur, Ludovic Poilvet doit concilier son travail avec le vélo. "Je m'entraîne moins que les autres années passées" reconnaît le Costarmoricain. "Il est parfois difficile de concilier le travail et l'entraînement de vélo. Tout comme il n'est pas facile de se lever à 6 h pour le boulot avant la course et de retourner au travail le soir après la compétition, et cela tous les jours." Cette situation l'a influencé dans son choix d'équipe pour 2012. Il s'est engagé avec l'ASPTT Rennes, candidate à la DN3. "J'avais cinq autres propositions dont une en DN2 mais, certes, le vélo est ma passion mais j'ai un boulot très prenant. Je ne peux pas me permettre de partir tous les week-ends aux quatre coins de l'Hexagone" conclut-il.

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Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com