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Victorieux jeudi dernier sur le Ronde van Limburg (1.2), Kévin Claeys a remporté là sa première victoire en tant que coureur professionnel. Le coureur de Landbouwkrediet-Euphony fait le point pour www.directvelo.be sur ses premiers mois au sein du peloton pro.

« C'est ma plus belle victoire. Gagner une course UCI est toujours agréable. J'avais déjà terminé plusieurs fois deuxième de courses 1.2. J'étais déjà très satisfait mais remporter une course, c'est un sentiment particulier surtout comme coureur professionnel. Pour en venir au déroulement du Ronde van Limburg, la course avait débuté calmement. Personnellement, j'avais décidé de rester sagement au sein du peloton jusqu'aux tours de circuits locaux. Dans ces tours, nous avions tout sous contrôle avec en plus Baptiste Planckaert dans l'échappée. Une fois les échappés repris, l'équipe a pris la tête de peloton. Avec des coureurs d'expérience comme Frédéric Amorison et Koen Barbé, je n'ai jamais douté. Pas même quand Tom David a attaqué. C'était une offensive vouée à l'échec car Topsport Vlaanderen-Mercator, Rabobank Continental et notre équipe, Landbouwkrediet-Euphony, étaient en tête du peloton. Le sprint massif a été parfaitement maîtrisé. Jonathan Breyne m'a emmené jusqu'aux 300 mètres puis j'ai produit mon effort et j'ai été chercher cette victoire.

170 kilomètres d'échappée sur le GP de l'Escaut

Pour mon équipe comme pour moi même, chaque course est importante. Jusqu'à présent, je n'ai pas encore pris part à de grandes courses World Tour comme le Ronde van Vlaanderen (Tour des Flandres) ou Gand-Wevelgem. J'ai participé à des épreuves comme le Scheldeprijs (GP de l'Escaut) ou aux 3-daagse van De Panne (Trois Jours de La Panne). Je me suis d'ailleurs glissé dans une échappée longue de 170 kilomètres sur le Scheldeprijs. La différence avec les espoirs est grande mais j'ai eu un apprentissage idéal en roulant pour le compte de la formation An Post - Sean Kelly. Je sens déjà que j'ai évolué comme coureur. Je me suis un peu plus concentré cette année sur le travail dans les côtes. Cela s'est déjà ressenti sur mes résultats.

Excellente ambiance au sein de Landbouwkrediet-Euphony

Je me sens très bien au sein de Landbouwkrediet-Euphony. Comme je me sentais bien chez An Post-Sean Kelly. Chaque équipe fait avec les moyens dont elle dispose. L'ambiance au sein de Landbouwkrediet est excellente et chaque coureur est prêt à travailler pour un autre. Quand tu arrives dans une nouvelle équipe, tu dois toujours chercher un peu ta place au sein de celle-ci. Mais la direction m'a bien aidé pour cela. Si Gérard Bulens est content de moi ? Il faut lui poser la question. Mais j'espère recevoir un retour positif de sa part. Je n'ai pas un rôle en particulier. On discute de cela avant chaque course. Cela dépend de la condition. Sur les grandes courses, j'essaye toujours de me montrer et sur les 1.2, j'essaye de réaliser un résultat.

« J'avais dans la tête Kuurne ou Dwars door Vlaanderen mais... »

Quelles courses aimerais-je remporter à l'avenir ? J'ai bien sûr quelques épreuves dans la tête comme Kuurne-Bruxelles-Kuurne ou Dwars door Vlaanderen (A travers la Flandre). Quand j'étais jeune coureur, j'étais surtout un coureur de classique flamande qui osait durcir la course. Mais quand tu es coureur professionnel, ça change un petit peu. Maintenant, je me concentre sur les échappées et si je reçois ma chance dans un sprint, je la saisis. »

Crédit Photo: www.rondevanlimburg2012.be