A 22 ans, Yves Mercier est, selon son directeur sportif l'une des "bonnes surprises du début de saison" au SCO Dijon. Romuald Bourdel observe : "Yves s'est montré à l'avant sur les premières courses, j'ai l'impression qu'après une première année d'acclimatation en France et une participation à des épreuves volontairement difficiles, il va progresser". 14e de la Ronde du Canigou, le rouleur suisse s'est surtout signalé par un comportement offensif et une meilleure résistance qu'en 2008. Il a ensuite connu des Trois jours de Vaucluse laborieux, à cause d'une semaine chargée à l'Université de Lausanne, où il étudie les sciences du sport et la psychologie.

"Si l'entraînement et la récupération portent leurs fruits, je devrais avoir retrouvé mon niveau à Bordeaux-Saintes", explique Yves Mercier à www.directvelo.com. Sa préparation hivernale très appliquée, avec notamment un stage de deux semaines en Espagne pendant les fêtes de fin d'année, a joué un rôle de déclic. Yves Mercier a ainsi progressé sur le plat et dans les côtes. Il a également abordé les premières épreuves avec 3 kilos de moins qu'en 2008. Autre avantage : "C'est ma deuxième saison en France dans le même club, donc je connais mieux les courses et la façon de courir".

12e de Dijon-Auxonne-Dijon et du GP du Saugeais l'an passé, Yves Mercier pourrait franchir un cap cette année. "Mais je ne sais pas encore lequel", prévient Romuald Bourdel. Le coureur témoigne la même prudence. "Je n'aime pas trop annoncer mes objectifs, ça me met la pression et je n'aime pas trop ça", confie Yves Mercier, qui avoue néanmoins un faible pour les championnats suisses et Paris-Roubaix espoirs, qu'il avait disputé l'an passé pour la première fois.