Tour de l'Avenir - Et. 3 : Les réactions

Lukas Pöstlberger (Autriche) s'est imposé ce mercredi sur la 3e étape du Tour de l'Avenir, disputée sur 155,2 km entre Pont d'Ain (Ain) et Annemasse (Haute-Savoie). Le Champion d'Autriche devance ses deux compagnons d'échappée Vegard Breen (Norvège) et Bob Jungels (Luxembourg).
Silvan Dillier (Suisse) conserve son maillot jaune de leader au classement général. Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par www.directvelo.com.

Lukas Pöstlberger (Autriche) 
Vainqueur de la  3e étape 
« J'ai attaqué après le GPM (la Côte de Frangy, NDLR). Je suis rentré tout seul sur les trois derniers rescapés de l'échappée. Dès que je suis revenu sur eux, j'ai réattaqué. Ensuite, Bob Jungels et Vegard Breen sont revenus sur moi. Je suis en bonne forme en ce moment, les jambes sont là. En fait, je connaissais qu'un des deux coureurs qui étaient avec moi (Jungels). Je ne savais pas trop comment le sprint allait se disputer entre nous trois. J'étais venu sur ce Tour de l'Avenir avec l'objectif de gagner mon étape, c'est désormais chose faite. L'étape de demain est trop difficile pour moi. Je vais essayer d'aider au mieux mes coéquipiers. Nous avons plusieurs coureurs qui espèrent faire un bon classement général. »

Silvan Dillier (Suisse)
Leader du Tour de l'Avenir
« Le début d'étape a été très difficile. Comme hier, on ne voulait pas qu'une grosse échappée prenne du champ. Aujourd'hui c'était encore plus difficile que la veille de contrôler la course. Cinq coureurs ont réussi à partir. Ce n'était pas une échappée dangereuse pour nous. Notre équipe a ensuite géré la course. Puis, les équipes de sprinteurs sont venus nous aider avant le dernier GPM. Dans la bosse, il y a eu beaucoup d'attaques. Personnellement, j'avais un œil sur les deux coureurs qui me suivent au général (Davide Villella et Sven Erik Bystrom). Garder le maillot jaune était encore aujourd'hui mon objectif. A partir de demain, une autre course va commencer. On verra comment je peux me défendre dans la montée du Col du Télégraphe. »

Angelo Tulik (France)
5e de l'étape
« Il y a encore eu beaucoup d'attaques en début de course. Nous avons essayé d'aller dans les coups. J'ai l'impression que nous sommes vraiment marqués. Nous n'avons encore pas réussi à prendre l'échappée. Au ravitaillement, j'ai ralenti pour prendre une musette et un italien a tapé ma roue. J'ai dû changer de vélo. Cela ne m'a pas trop dérangé, je ne suis pas du genre à stresser pour ça (sourires). 
On a roulé pour Warren Barguil. Malheureusement, peu d'équipes nous ont aidé pour rouler en tête de peloton dans le final. Il y avait qu'un seul Néerlandais avec nous. Les Belges font de la patinette. Et ils se mettent à rouler quand c'est Warren Barguil qui attaque...
On n'arrive pas pour la gagne, c'est dommage. Le final me correspondait bien. Le dernier kilomètre était en légère montée, il y avait quelques virages... Je termine deuxième du sprint du peloton, derrière Van Poppel (Pays-Bas). C'était ma dernière chance de remporter une étape. »

Warren Barguil (France)
19e de étape
« Je suis tombé au pied de la Côte de Frangy. Heureusement, pour moi deux coéquipiers m'ont attendu, Théo Vimpère et Erwan Téguel. Je peux leur dire un grand merci car sinon mon Tour de l'Avenir était déjà terminé ce soir. Je ne suis pas blessé. J'ai quelques hématomes notamment au genou.

L'équipe de France a beaucoup roulé dans le final. J'ai tenté de partir dans les tous derniers kilomètres. Mais dès que je suis sorti, les Belges se sont mis à rouler. C'est dommage qu'ils se mettent à rouler à ce moment là car nous ne les avions pas vu rouler auparavant. Ils laissent 30" à Jungels alors qu'on connaît tous ses qualités. Je ne comprends pas pourquoi ils roulent sur moi et pas sur lui ! »

Crédit Photo : Nicolas Gachet - www.directvelo.com

 

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