Vingt-trois. C’est le nombre de victoires que totalise actuellement Samuel Plouhinec (Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys). Et il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Même s’il avoue courir cette saison "sans objectif particulier", sa régularité fait de lui un épouvantail sur certaines épreuves. "Parfois, oui, je vois que ça met un coup au moral de certains de me voir au départ", concède-t-il à www.directvelo.com. Cette "célébrité" ne le  gêne pas. Elle le fait plutôt sourire : "Certes, j’ai un gros palmarès et automatiquement, on me regarde différemment. Mais, je ne suis pas une star !"

Une aventure inachevée avec Véranda Rideau

Alors qu’il aurait dû repasser pro à l’intersaison avec le Team Véranda Rideau-Super U, le Sarthois a finalement fait le choix d’intégrer une équipe hors DN. Il regrette tout de même que son "aventure avec l’équipe se soit terminée ainsi". D’autant que la suite de sa carrière aurait été toute tracée. "J’aurais préféré que ça se passe comme c’était prévu à l’origine : être coureur deux ans encore chez eux et ensuite m’insérer dans le staff", précise-t-il.

« L’équipe mérite d’être en DN3 l’an prochain »

Bien intégré au sein du Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys, l’ancien Champion de France se satisfait pour le moment de sa saison. "J’ai remporté les deux titres de Champion régional sur route et sur l’épreuve chronométrée, c’était très important pour moi", déclare-t-il. Leader mais aussi capitaine de route, il est ravi de voir que "tout le groupe a bien progressé". La confiance de son président, Jean-Pierre Arnaud, en poche, il se tourne maintenant vers l’avenir en division nationale. "L’équipe mérite d’être en DN3 l’an prochain. Il nous faudra néanmoins recruter quelques coureurs", précise-t-il.

Une victoire à Paris-Connerré ?

Hormis les manches de Coupe de France et les classes 2, Samuel Plouhinec n’a pas vraiment modifié son programme de courses cette saison. Mais, en compétiteur, il concède qu’il aurait "aimé faire plus de courses par étapes de niveau Elite". Ce qui sera peut-être le cas l’an prochain.
D’ici là, il retentera de remporter une des rares courses qu’il manque à son palmarès, Paris-Connerré. "Je n’ai jamais réussi à la gagner, pourtant ce n’est pas loin de chez moi. Désormais, je n’en fais plus un objectif !", conclut-il.

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Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com