Loïc Doubey sans pression à Nommay

Entre le sport de haut niveau et les études, Loïc Doubey a fait son choix pour les trois prochaines années. En deuxième année en DUT Génie mécanique et productique à Besançon, le sociétaire du SC Arinthod Foyer Rural souhaite intégrer une école d’ingénieur l’an prochain et sait qu’il n’est pas facile de concilier les deux. "Juste avant la dernière manche du Challenge National à Pontchâteau, j’ai pris la décision de mettre le vélo entre parenthèses dans les années à venir, sans pour autant l’oublier, confie-t-il à www.directvelo.com. Dans les deux cas, cela est un sacrifice !" Il sait qu’il ne peut pas courir en Espoirs comme en Juniors et a aussi vécu une période de réflexion compliquée. "J’arrive à un certain niveau où je me pose beaucoup de questions, je prenais le départ des courses sans avoir l’esprit totalement libéré, avoue-t-il. Or, le mental est très important en Espoirs et sans être libéré, on se fait moins plaisir."

Du ski de fond comme préparation

Auteur d’un bon début de saison sur le Challenge National, même s’il était plus en retrait que son jumeau Fabien, le coureur de 19 ans a néanmoins "levé un peu le pied ces derniers temps" passant la période des fêtes de fin d’année, en famille près de Lons-le-Saulnier (Doubs). "Comme nous avons de la neige, j’ai fait pas mal de ski de fond en famille et j’ai pu retrouver mes terrains d’entraînement ", indique-t-il. Contrairement à Fabien parti courir en Belgique.

« Des conditions apocalyptiques me conviendrait »

Le troisième du Championnat du Monde Juniors en 2011 arrive donc à Nommay plutôt détendu. "Je n’ai pas d’objectif particulier, si ce n’est faire du mieux possible et pourquoi pas réaliser un Top 10 comme à Pontchâteau, sans pression", souligne-t-il. En effet, la deuxième manche du Challenge National, à Besançon, l’avait quelque peu déçu. 20e après une prometteuse 6e place à Saverne, il reconnaît "ne pas avoir pu [s]’exprimer" comme il aurait souhaité, sans doute "à cause du stress de courir à domicile".

Equipier de luxe pour son frère, Fabien

Finalement 9e au classement général de la compétition, il partira en 2e ligne dimanche prochain. "Le parcours est assez roulant mais il y a quand même de belles petites bosses qu’il faudra passer en puissance, fait-il remarquer. Si les conditions sont apocalyptiques (sourires), ça devrait me convenir, et à Fabien aussi."
D’ailleurs, il se verrait bien jouer le rôle d’équipier de luxe de son frère. "Si je peux l’aider au maximum devant, ça serait bien", glisse-t-il. D’ici là, il lui reste une semaine pour se préparer. Car il ne compte tout de même pas arriver au Championnat de France en "pimpim" et se verrait bien faire mieux que sa 13e place de Quelneuc l’an passé.

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Crédit Photo : Marine Grolier
 

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