Trois questions à Arnaud Depreeuw

Arnaud Depreeuw, 21 ans, a représenté la France en poursuite individuelle et par équipes à l'occasion des Championnats du Monde sur piste. Le coureur du VS Hyérois revient pour www.directvelo.com sur son expérience polonaise.

DirectVélo : Quel est ton sentiment sur tes Championnats du Monde sur piste ?
Arnaud Depreeuw : Après avoir participé aux pré-mondiaux de Bordeaux ainsi qu'à la dernière manche de la Coupe du monde à Copenhague, j'ai appris que je participerai aux Championnats du monde sur piste pour les épreuves de poursuite individuelle et par équipes. On était, l'équipe et moi, bien conscient que l'on partait sur ces Championnats sans réel espoir de podium, les équipes concurrentes étant bien trop performantes. Malgré notre inexpérience et après 10 jours de stage, on avait avec Jacky Mourioux fixé des objectifs de temps qui étaient de 4min08 pour l'équipe et de 4min30 pour ma part.
Au final on s'en tire avec des temps un peu moins bon à cause d'erreurs comme un départ trop rapide pour moi en individuelle et trop lent peut être pour l'équipe !

Il y a donc un peu de déception ?
On était tous un peu déçu, oui. Nous sommes tous des routiers à la base, et donc sacrifier en quelque sorte notre début de saison pour un échec n'est jamais agréable. Heureusement notre bon vieux Morgan (Kneisky) nous a offert un moment exceptionnel qu'on oubliera pas de si-tôt, on hurlait dans nos chambres d'hôtel en le regardant gagner son scratch en direct à la télé, voilà ce que je retiens de ces Championnats.

Quelle importance vas-tu donner à la route maintenant ?
Pouvoir représenter l'équipe nationale est un privilège et c'est pourquoi je compte bien gagner en coffre grâce à la route pour m'améliorer dans les prochaines échéances sur piste. Maintenant la saison sur piste est terminée jusqu'à juillet avec les Championnats d'Europe et les France en Guadeloupe, donc jusque là j'ai envie de participer à de beaux chantiers sur route et non pas les subir, comme c'était le cas les années précédentes. Je me laisse encore deux semaines pour reprendre un peu de foncier pour ensuite me faire plaisir sur la route.

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