Le peloton de la DN1 s'est enrichi d'un nouveau maillot distinctif. Ioannis Drakakis, le Champion de Grèce en titre, a rejoint cet hiver le Guidon Chalettois. "J'étais à la recherche d'une équipe. Polychronis m'a dit que c'était une bonne équipe, avec de bons coureurs, un bon encadrement, alors je me suis dit pourquoi pas ?" explique le Grec à www.directvelo.com.

Polychronis ? C'est Polychronis Tzortzakis, recrue grecque du Guidon Chalettois en 2012 et qui s'exprime maintenant en français avec ses équipiers. Une phalange grecque s'est même constituée avec l'arrivée d'Alexandros Papaderos en plus de Ioannis (sur la photo : Papaderos, Drakakis, Tzortzakis).

Il peut paraître étonnant que le champion national n'intéresse aucune des trois équipes continentales de son pays. "Ils ne m'ont pas appelé. Je pense qu'ils préfèrent d'autres types de coureurs : des grimpeurs, des rouleurs. Moi je suis un sprinter et ce n'est pas bon pour eux", estime le coureur de 25 ans.

Le coureur du Guidon Chalettois a débuté sur les routes ventées des Courses aux soleil. A la Ronde du Canigou, il a même attaqué. "Je voulais savoir où j'en étais. Je voulais comparer ma force et ma condition à celles des autres coureurs. Ma conclusion est que le niveau est haut et supérieur à celui qu'on retrouve en Grèce. Il y a beaucoup de coureurs dans le peloton et beaucoup d'entre eux sont forts. Pour faire un résultat dans ces conditions, il faut avoir de bonnes jambes et une bonne tactique."

Après cette mise en jambes, Ioannis Drakakis analyse ce qui lui manque pour atteindre ces bons résultats : "Je dois apprendre à connaître mes adversaires pour savoir qui pointer dans le peloton, les tactiques et le déroulement des courses. Je suis en apprentissage. Les premières courses doivent me donner le rythme."

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Crédit Photo : www.directvelo.com