Maxime Le Montagner : « Je me donne un an pour réussir »

L’an passé, il avait tardé à retrouver un contrat professionnel suite à l’arrêt de son équipe, Team Véranda Rideau-Super U. Alors qu’il avait donné son accord au CC Nogent-sur-Oise, il s’était finalement engagé pour un an auprès de Roubaix-Lille Métropole. Toutefois, sa seconde saison professionnelle ne fut pas à la hauteur de ses attentes, levant les bras qu’à une seule reprise sur la 1ère étape de la Ronde de l’Oise (1.2). Non conservé par Roubaix, le coureur de 22 ans a rejoint à l’intersaison le BIC 2000 et retrouve les rangs amateurs, avec à l’esprit l’espoir de repasser à l’échelon supérieur l’an prochain. Avant de débuter sa saison sur l’Essor Basque ce week-end, il a répondu aux questions de www.directvelo.com et évoqué ses ambitions.

DirectVélo : Que retiens-tu de ta deuxième saison chez les professionnels ?
Maxime Le Montagner : Je ne retire pas beaucoup de positif de ma saison avec Roubaix-Lille Métropole. Je n’ai pas réalisé la saison que j’espérais. J’ai cumulé les pépins de santé puis les chutes. Je dois dire que cela a un peu tout chamboulé. J’ai joué de malchance et peut-être que je me suis mal entraîné à certains moments également. J’ai appris un mois avant la fin de la saison que je n’étais pas conservé. Mais maintenant, je suis passé à autre chose, il faut tourner la page. Cela n’empêche que j’ai continué à apprendre des choses en côtoyant le monde professionnel. J’ai couru des courses différentes de ma première année pro. Je pense avoir pris de la force et progressé un peu plus tout de même.

Pourquoi avoir fait le choix de retourner chez les amateurs, au plus haut niveau, en DN1 ?
J’ai encore envie de faire du vélo et de repasser professionnel l’an prochain. Je me donne un an pour réussir.  J’ai choisi le BIC 2000 après en avoir discuté avec mon entourage. Pour moi c’était la meilleure option, celle qui me correspondait le mieux. Le programme de courses est intéressant, outre le partenariat avec Bretagne-Séché Environnement (lire ici), Je connais bien Yvon Caër (le manager de l’équipe, NDLR), j’étais au courant des différentes recrues et je suis ravi de l’effectif. Nous avons l’équipe pour faire une belle saison.

« JE SERAI LE SPRINTER DU BIC 2000 »

Quel sera ton rôle au sein de ta nouvelle formation ?
Je serai le sprinter de l’équipe mais je ne me considère pas non plus comme le sprinter attitré du BIC 2000. Je pense que je peux gagner des courses aussi en arrivant dans un petit groupe en tête. Le capitaine de route sera David Le Lay. Il a beaucoup d’expérience, c’est une chance de l’avoir comme coéquipier, il peut apporter énormément aux jeunes. C’est une grosse opportunité pour nous tous.

As-tu déjà défini tes objectifs ?
J’ai quelques courses en tête mais je ne me donne pas spécialement d’objectif. Toutes les courses restent un objectif à part entière. J’aurai à cœur de bien faire sur le Tour de Bretagne et les manches de Coupe de France, même si nous ne ferons pas de fixation sur cette compétition.

Comment as-tu préparé ta saison 2014 ?
Mon hiver s’est plutôt bien passé. Avec les conditions météorologiques que nous avons en Bretagne, je ne suis pas en retard sur ma préparation. J’ai changé d’entraîneur, c’est mon père qui m’entraîne désormais. Je me suis vite remis dans le bain, sans me prendre trop la tête comme l’an passé où au fil du temps j’appréhendais un peu aussi.
J’ai fait quelques cyclo-cross cet hiver, j’en faisais beaucoup en Junior, ça permet de bien travailler les intensités et de se faire plaisir sur le vélo en roulant avec mon frère (Benjamin, professionnel chez Bretagne-Séché Environnement, NDLR) et devant ma famille avant de débuter la saison sur l’Essor Basque. J’en saurai alors plus sur ma forme !

Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com
 

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