Pierre Comet, 23 ans, a rejoint à l'intersaison le Team Probikshop Saint-Etienne Loire. A la veille du Grand Prix de Saint-Etienne Loire, organisé par son club, le coureur classé 10e samedi dernier de la Durtorccha répond aux questions de www.directvelo.com.

DirectVélo : Pourquoi avoir choisi Saint-Etienne à l'intersaison ?
Pierre Comet : J’ai choisi de contacter l’ECSEL à l’intersaison suite aux problèmes rencontrés, fin octobre, par l’Entente Sud Gascogne. Je suis par ailleurs content que celle-ci puisse continuer en DN2. Le Team Probikeshop propose un calendrier de courses très intéressant et qui correspond à mon profil. C’est une bonne structure pour progresser. De plus, le discours de Maxime Larue m’a tout de suite plu. Je remercie le club et l’encadrement pour leur confiance et l’excellent accueil que j’ai pu recevoir.

« PAS DE RAISON DE S'ALARMER »

Comment s'est passé ton hiver ?
Mon hiver s’est très bien passé, j’ai réalisé une bonne préparation physique. Avec mon entraîneur, nous avons fait le choix d’axer la préparation autour de la course à pied puisque c’est un sport que j’adore pratiquer en période hivernale. J’ai notamment pris part à plusieurs compétitions en cross et sur des 10 km. J'ai fait tout le début de saison chez moi dans le Sud-Ouest puis après le Grand Prix de Montastruc, je suis parti habiter sur Saint-Etienne pour être sur place et limiter la fatigue et la perte de temps liées aux transports. Ensuite la région stéphanoise est parfaite pour l’entraînement.

Que penses-tu de ton début de saison ?
Mon début de saison n’est pas celui que j’attendais en termes de résultats puisque je n’ai réalisé mon premier Top 10 que le week-end dernier. Je pense que j’ai parfois manqué d’une certaine réussite, comme sur la deuxième manche de Coupe de France à Buxerolles où j’étais échappé dans le final mais cela n’a pas fonctionné. Ensuite, je me sens bien physiquement. On verra par la suite, je ne me prends pas la tête. Je n’ai pas eu de problèmes physiques, pas de chutes, je n’ai pas été malade donc il n’y a pas de raison de s'alarmer.

« A SAINT-ETIENNE, CE SONT LES JAMBES ET LA FRAICHEUR QUI PARLENT »

Celui du club est plutôt délicat. Cela vous met-il une pression supplémentaire pour le Grand Prix de Saint-Etienne Loire ?
Lorsque votre club organise une course comme le Grand Prix de Saint-Etienne c’est sûr qu’il y a toujours une petite pression et je ne pense pas que le début de saison de l’équipe en rajoute.

Tu es l'un des deux seuls coureurs (avec Mihkel Räim, NDLR) à avoir marqué des points sur le Challenge DirectVélo. Auras-tu un rôle particulier ce samedi ?
Le Grand Prix de Saint-Etienne est une très belle épreuve que j’ai eu la chance de courir à deux reprises. C'est un parcours qui me correspond bien et que j’aime beaucoup. Un rôle particulier ? Je ne sais pas, c’est Maxime Larue, mon directeur sportif, qui décidera de la stratégie de l’équipe. Ensuite, sur un parcours difficile comme celui du Grand Prix de Saint-Etienne et qui a encore été durci, ce sont les jambes et la fraîcheur physique qui parlent.

Quelle sera la suite de ton programme ?
Je vais enchaîner dimanche avec Annemasse-Bellegarde. Il y aura ensuite la Boucle de l'Artois, le Tour du Charolais, le Grand Prix de Vougy, Circuit de Saône-et-Loire, le Rhône-Alpes Isère Tour et le Tour de Franche-Comté.

Crédit Photo : ecsel-cyclisme.fr