Le nouveau champion de France du contre-la-montre, Jean-Christophe Péraud (Creusot cyclisme) a accepté de répondre à un entretien pour DirectVelo.com et www.cyclismag.com sur son avenir, à court ou à moyen terme.
 
DirectVélo : Quand te reverra-t-on sur la route ?
Jean-Christophe Péraud : Pas avant la mi-août. Tout le mois de juillet sera consacré au VTT : Coupe de France, Championnat d'Europe, Championnat de France et deux manches de Coupe du Monde. Début août, je ferai une petite coupure avant de reprendre le VTT sur une Coupe d'Allemagne et une Coupe de France. Ma reprise sur route aura sans doute lieu le 21 août au Prix de Villapourçon, puis le 24 à Montrevel. Je pense enchaîner des courses d'un jour dans la perspective du Mondial VTT. Cela m'avait plutôt bien réussi l'an passé.
 
La Française des Jeux t'a proposé de faire partie de ses stagiaires pour la fin de saison. As-tu accepté cette proposition ?
Non. Elle était intéressante mais je n'ai pas pu y donner suite. Il n'était pas envisageable de rouler avec un autre sponsor que Massi [son partenaire VTT, NDLR]. Je finirai l'année comme je l'ai commencée, entre mon Team VTT et mon club DN1, le Creusot Cyclisme.
 
Postules-tu pour une place au Championnat du Monde contre la montre, le 24 septembre ?
Oui. Massi accepterait pour cette occasion de me fabriquer un vélo adapté. Je pense que je serai en bonne forme à cette date de l'année. Si je suis retenu, je serai toujours sous pression, dans la foulée des manches de Coupe du monde VTT [à Champéry le 13 septembre, à Schladming le 20, NDLR]. En fait, tout dépend du parcours. S'il est totalement plat et qu'il faut rouler à 54km/h, je ne suis pas persuadé de réussir. En revanche, s'il est vallonné, qu'il faut rouler entre 45 et 48km/h, je ne refuserai pas une sélection en équipe de France.
 
Quand seras-tu fixé sur ta destination en 2010 ?
Le plus vite possible, j'espère ! On m'a dit qu'une fois le Tour de France parti, on allait m'oublier ! Alors, il ne me reste plus que quelques jours pour être fixé ! Mais je dois d'abord discuter avec Areva [son employeur actuel, producteur d'énergie, spécialiste du nucléaire, NDLR]. Je ne peux pas m'aventurer dans une équipe pro sur route simplement comme ça, sur un coup de tête

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