A Ponferrada, Tom Boonen ajoute un épisode à ses bons souvenirs de l'Espagne. Après avoir été sacré Champion du Monde en 2005 à Madrid, le multiple vainqueur de classiques a retrouvé le podium d'un mondial, à nouveau en Espagne puisque sa formation Omega Pharma-Quick.Step a terminé troisième du contre-la-montre par équipes. DirectVelo a rencontré le double Champion de Belgique quelques minutes après l'arrivée.

DirectVelo : Champion du Monde en 2005, déjà sur le podium le premier jour, cela augure un nouveau titre dimanche prochain ?
Tom Boonen : C'est l'ambition. Le but était de redevenir Champion du Monde dès aujourd'hui. Tout s'est bien passé. Nous avons fait un bon chrono mais nous avons eu un peu de malchance dans la finale avec le changement de la météo. Dimanche, ça ne devrait pas être la même chose. Ce sera chacun pour soi, mais la condition est bonne. J'espère que je pourrai encore améliorer un peu ma forme cette semaine pour aller chercher le titre mondial la semaine prochaine !

Tu penses que le tracé pourra te convenir ?
Je n'ai pas encore reconnu le parcours. Dans les jours à venir, j'irai rouler sur le circuit. J'étais surtout occupé avec le contre-la-montre par équipes jusqu'aujourd'hui. Je ne suis plus monté sur mon vélo de route depuis la Vuelta ! Maintenant, je dois retrouver ma concentration pour la course en ligne, puis je serai prêt. Dès demain ou mardi, je rejoindrai la fédération belge à l'hôtel.

« UN MONDIAL PAS INSURMONTABLE »

Comment vas-tu aborder la semaine ?
Je vais d'abord récupérer du chrono par équipes, puis je ferai encore une ou deux longues sorties histoire de refaire quelques heures sur le vélo et de retrouver de l'endurance. C'est surtout pour rester actif. La condition est telle qu'elle est et on ne peut pas vraiment changer. L'essentiel du travail s'est passé pendant les semaines précédentes.

Tu penses le titre à ta portée ?
Oui, je pense bien même s'il reste à voir comment se débrouilleront les autres favoris. Les courses d'un jour sont ma spécialité. C'est une toute autre approche qu'une quatorzième ou une quinzième étape sur un Grand Tour. C'est éprouvant, ce sera un Championnat du Monde difficile mais ce n'est pas certainement pas insurmontable. Tu approches aussi autrement une telle course qu'une simple étape.

L'Espagne est en tous cas un pays qui te réussit...
Oui, j'ai déjà quelques beaux souvenirs en Espagne. C'est aussi un beau pays pour faire du vélo. Maintenant, pour Ponferrada il faut un peu se débrouiller car c'est difficile à atteindre. Mais ça devient peu à peu une belle compétition et j'espère qu'il y aura de plus en plus de monde qui viendra jusque dimanche.

Crédit photo : Maxime Segers - www.directvelo.com