Gaëtan Bille : « Je devais me racheter »
"Je devais me racheter." Gaëtan Bille ne laisse pas planer le doute quant à l'a volonté de revanche qui l'a animé sur la première étape de la Flèche du Sud (2.2). "J'étais très déçu après la Flèche Ardennaise, donc j'avais coché la Flèche du Sud", explique le professionnel de Vérandas Willems à www.directvelo.be.
La première des cinq étapes était courte, mais dure puisque sur les 73 kilomètres de l'étape, on recensait douze côtes. "C'était un circuit avec une bosse de quatre kilomètres et une autre de 500 mètres à parcourir six fois. Au total, nous avons 2000 mètres de dénivelé au compteur", raconte le Liégeois d'adoption.
"C'était très nerveux et intense", continue l'ancien de chez Lotto. "Nous sommes partis à huit à vingt kilomètres de l'arrivée. A la flamme rouge, j'ai attaqué pour finalement gagner avec quelques longueurs d'avance sur mes poursuivants. C'était important de creuser un écart car il n'y a pas de bonifications."
Bien installé en tête du classement général avec trois secondes d'avance sur Kevin Pauwels, il ne compte pas se laisser détrôner. "Cela fait un petit temps que je tournais autour, donc je suis soulagé et en confiance. Mon équipe n'a pas déçu depuis le début de l'année, je crois en mes coéquipiers."
Vérandas Willems a en effet l'avantage d'avoir déjà défendu avec succès le maillot jaune de Dimitri Claeys au Tour de Normandie. "On possède l'expérience de la pression du maillot jaune, on sait comment faire. Aujourd'hui (lisez jeudi), on va contrôler puis on décidera étape par étape."
Car dès vendredi, le profil de l'étape colle à nouveau aux qualités de puncheur du vainqueur en titre de l'épreuve luxembourgeoise. "Dans un premier temps, je vais assurer, mais si je me sens bien, pourquoi ne pas essayer ? Mon seul objectif reste la victoire au classement général. Si je ne gagne pas, ce sera un échec", conclut-il.
Crédit photo : Maxime Segers - www.directvelo.com