Julien Van Haverbeke brille sur ses terres
Dimanche 24 juillet, Julien Van Haverbeke s’est offert son premier podium sur une course de Classe 2. Il s’est classé troisième du GP de Pérenchies (le classement), à 18 kilomètres de la maison. "Les amis et la famille étaient venus pour me supporter. Je suis vraiment content avec ce podium. En quelque sorte, ce résultat sauve ma saison car j’ai eu pas mal de malchance'', déclare-t-il à DirectVelo.
QUAND LA FORME EST LA, LES RESULTATS SUIVENT
Après un hiver studieux et une première victoire en Elite sur le Tour du Pays du Roumois (lire ici), le coureur du CC Nogent-sur-Oise retrouve les podiums et les bonnes sensations. ''J’ai enchaîné deux chutes. A chaque fois, il faut une semaine pour récupérer, puis il y a un temps avant de revenir en forme. C’est difficile de retrouver le rythme. Depuis le début de la saison, je prouve qu’en forme, j’ai des résultats. C’est une bonne chose''.
Dans le Nord, il a été devancé par deux professionnels, Timothy Dupont (Vérandas Willems) et Rudy Barbier (Roubaix Métropole Européenne de Lille). Deux sprinteurs qui ont déjà remporté des courses à l’échelon supérieur. ''J’ai un seul petit regret c’est d’avoir été gêné lorsqu’ils ont lancé le sprint. J’étais dans la roue de Timothy Dupont et il s’est déporté vers le trottoir. J’ai dû donner un coup de frein. Je perds une longueur, le temps de se relancer c’était trop tard, regrette-t-il. Avec Rudy Barbier, ils ont démarré d’assez loin, aux 300 mètres. Peut-être que j’aurais pu remonter ou finir plus proche d’eux''.
DANS LA ROUE DE TIMOTHY DUPONT A 300 METRES
Julien Van Haverbeke, le longiligne sprinteur, avait auparavant pu compter sur le soutien de Benoît Daeninck face aux trains des équipes qui emmenaient le peloton dans les trois derniers kilomètres. ''C’était vent de dos dans le final. Ça roulait très vite mais heureusement, Benoît Daeninck m’a remonté et m’a placé dans les cinq premiers à la flamme rouge. Là, j’ai pris la roue de Dupont'', raconte-t-il.
Un podium qui fait du bien à l’équipe de DN1, au milieu d’une saison parfois difficile à gérer pour les coureurs et les dirigeants. ''Les directeurs sportifs nous mettent dans les meilleurs conditions mais c’est vrai que dans la semaine on se pose pas mal de questions. Par contre, en course on fait abstraction et je pense que l’on a l’équipe pour avoir des résultats'', ajoute-t-il.
A 20 ans, Julien Van Haverbeke a profité des vacances pour passer dix jours dans les montagnes, à La Clusaz. ''C’est bien de changer d’air et c’est toujours bon de s’entraîner en montagne. Comme tous les coureurs Espoirs, je commence à penser au Championnat de France. On annonce le circuit vallonné, j’espère que ça me servira. Et puis après sur un jour tout peut arriver'', assure celui qui reprendra la compétition sur le Challenge Mayennais.